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Event 1 • Choix du leader

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Revelio
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Revelio


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Choix du leader
C’était désormais le temps de faire un choix. Quatre mois s’étaient écoulés depuis l’assassinat du ministre de la magie, il était temps de commencer à faire un pas vers les élections. Mais pour cela, chaque partie devait choisir son leader, son candidat pour l’élection. Cela ne risque pas d’être une affaire facile, car au sein de même parti, les rivalités se font sentir et peuvent éclater de façon houleuse. Mais personne ne mettra fin à la réunion sans avoir élu son chef. Regroupés dans les QG, entassés dans une salle de réunion les discours allaient de bon train pour tenter d’unir le partit derrière lui. Certains râlent, d’autres crachent de colère. La politique sorcière n’est au final pas très différente de la politique moldu. Chaque candidat se présente, leur partisan le défend et à la fin il faudra voter, élire.

Liste des candidats :
- Hurdon Greengrass
- William Rosier

   
BELLUM SANGUIS
Themis Greengrass
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Themis Greengrass


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Event 1 • Choix du leader

Themis Greengrass - PJ
Charles Greengrass - PNJ
Henry Greengrass - PNJ
Arthur Greengrass - PNJ
Epouse de Charles Greengrass - PNJ


Encore une fois j’étais traîné à une réunion des conservateurs, suivant Charles sur ordre d’Henry et Arthur. Mais ce n’était pas n’importe quel évènement.  Ce soir-là, nous devions choisir le candidat qui représentait le parti au élection pour le poste de Ministre de la Magie. La soirée promettait d’être houleuse et riche en rebondissement. Probablement très ennuyante pour ma part, mes frères exigeaient que je donne ma voix à celui qu’il allait soutenir. J’ignorais son identité mais Charles m’avait fait comprendre qu’il fallait que je ne pose aucune question et que j’obéisse aveuglément. Je n’avais donc pas le droit de réflexion ou de libre arbitre sur la situation. Je serais probablement plus libre lors du vote final, après tout, une fois dans l’urne, je pouvais voter pour qui je désirais. Mais pour le moment c’était impossible. Je devais me plier à leur exigence. Heureusement, ma belle-sœur était également présente et je pourrais avoir de la compagnie durant cette soirée de débat et de présentation des potentiels futurs leaders.

Arrivés pile à l’heure, nous entrions dans le bâtiment du parti, saluant des visages connus, des familles connus. La valse des faux semblant commença ou alors certaines accolades étaient sincères ? Difficile à dire. Je me faisais discrète comme à mon habitude. Saluant de léger signe de tête, souriant, laissant mes lèvres murmurer des bonsoirs silencieux. Mais au fond de moi, je cherchais des visages plus familiers. Notamment Argella ou encore les Rosier. Même s’il y aurait probablement des tensions entre les deux familles encore une fois, mon cœur n’arrivait pas à les ignorer. C’était plus fort que moi. Avec la femme de Charles, nous éclipsions de tous ces simulacres rapidement pour gagner la salle où il y aurait tous les animations de la soirée, pour nous trouver une place discrète mais confortable. Je gardais une place à côté de moi, si jamais ma cousine désirait se joindre à nous pour échapper au Lestrange. Ce n’était pas la peine d’en garder une pour Emily, elle allait probablement participer au débat la connaissant, alors que je serais simple spectatrice.

Rapidement les sorciers et sorcières se mirent en place. Un huissier du ministère était présent, s’assurant le bon déroulé de la soirée, afin d’éviter les fraudes et les arnaques et pouvoir noter officiellement et de façon magique le candidat du parti. On sentait une certaine tension émaner de l’assemblé essentiellement constitué de sang pur. Charles vint jusqu’à nous pour nous souffler le nom de celui que la famille soutiendrait, cela ne fut guère une surprise mais c’était peut-être moins pire que je ne pouvais le penser.


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AVATARS PAR Zuz'
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Il est venu ce grand homme noir. Avec le crépuscule et la bruine tombés sur Londres. Silhouette engoncée dans une sombre cape aux parements de fourrure cruelle, qui fend la foule avec une assurance tranquille. Partout chez lui, comme tout bon chat qui par la simple grâce de sa présence, a l'air de revendiquer un territoire. Ce qu'il veut. Ce qu'il cherche ? Bien malin serait celui capable de lire dans ce fin sourire qui étire avec ironie ses lèvres charnues. Simplement comprendre. Savoir. Prendre la température du Londres sorcier ni plus ni moins. Vous savez, à la manière de ces félins qui trempent toujours une patte dégoutté dans une flaque avant de se décider à la traverser ou la contourner.

Présence que l'on ne peut ignorer. Mais qui pourtant ne fait pas de fait de vague. Se contente d'être là, de laisser planer sur la scène agitée la fulminance un brin intimidante de ses yeux perçants. Lord Ferral Rowle. Mais vous pouvez l'appeler Patte de velours. Ca ne le dérange pas. L'amuse même. Que ce surnom accolé à son caractère subtil, à ses manières adroites, à son élégance princière. Et pour qui ne le connaît pas, il y a toutes ces rumeurs, ces ragots, que la foule échange lorsqu'il s'est éloigné. « Le directeur du département des mystères » ; « le mystérieux habitant du neuvième étage ». Celui qui a sous sa garde ombrageuse, tant et tellement de secrets, de prophéties. Vous savez toutes ces très vilaines, dangereuses choses que générations après générations, les vieilles et corrompues familles sorcières ont enfermé dans les caves du ministère.

Donc il va. Lové dans les renflements d'une cape de fourrure et de velours en distillant a sa suite un parfum feutré. Odeur de musc, relent léger de bête sauvage, et essences rares, un peu capiteuses, arrogantes et orgueilleuses. Observe et salue avec une légèreté poli, un intérêt à peine feint, ceux qui croisent sa route, ont le malheur de se tenir sur le chemin de sa déambulation fureteuse. Princier le Lord Rowle, dans son port de tête, sa haute stature, mais nullement méprisant. Toujours attentif, toujours à l'écoute, des questions et des amabilités. Un mot pour chacun. Un sourire infime qui ni n'infirme, ni n'affirme. Et puis il s'éloigne, reprend sa ronde. Ce lent arpent du félin qui n'a pas vraiment sa place ici, mais pourtant s'y trouve bien et ne veut plus en partir.

Ce soir les conservateurs vont désigner leur candidat. Grand bien leur fasse ! Et vous pouvez demander à Ferral pour qui penche son cœur, il ne vous répondra pas. Ou bien seulement d'un murmure poli : « S'il doit y avoir un vainqueur ce soir, ce sera la démocratie ». Trop de secrets, de puissants mystères dorment dans les caves de son département. Que représente une minuscule élection, lorsque tous les jours des langues de plomb étudient les portes de la mort, ou la relativité du temps tout puissant ? Le véritable pouvoir est la Magie. Seulement la Magie. Et non ces sorciers qui jacassent et cancanent sans parvenir à se mettre d'accord. De cela Ferral en est sur. Si pouvoir il y a dans cette Ville, alors n'en déplaise aux représentants des Ving-huit réunis, ce n'est pas dans cette pièce qu'il se trouve. Pas même dans cette Ville qui menace d'imploser.

D'ailleurs alors que l'huissier du ministère lance les débats voilà Ferral qui se retire. S'éloigne du cercle de bruit, de chaises et de chandelles flottantes pour aller s'appuyer à un mur. Debout avec sa cape, sa grande ombre. Une façon de marquer sa différence, de bien montrer qu'il n'est là qu'en observateur curieux, qu'en simple témoin. Rosier. Greengrass. Lestrange peut être. Les grands noms de la politique Britannique sont tous là. Avec l'armée de leurs héritiers consanguins et à cœur l'envie de pousser au devant de la scène l'un de leur représentant. Si Ferral était joueur, il prendrait des paris. Mais le Rowle n'est pas homme à croire à la chance ou au hasard. Formation de Serdaigle. Chez lui tout est affaire de cause, de conséquence et les coïncidences n'existent pas. D'ailleurs le vainqueur est déjà là dans la pièce, les dés sont pipés. Il le sait. Le pressent. Comme un instinct. Un sixième sens. Félin ?
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Le choix du leader
event #1 - Argella Lestrange
Hurdon & Silae Greengrass (pnj)



☾☾ Argella n'avait pas la moindre envie de se trouver en ce lieu, en cette soirée. Si elle était honnête, elle n'aurait aimé être nul part ailleurs que dans sa chambre à cette heure. La mort récente d'Alphard lui avait permit de bénéficier d'un répit des plus appréciable: si les Lestrange ne lui accordaient toujours pas le moindre signe de sympathie ou de compassion, ils semblaient décidé à la laisser en paix, au moins durant la durant le temps minimum de deuil qu'imposait la bonne société aristocratique du monde magique. Une année. Elle avait une année avant que les Lestrange ne décident de son sort: la renvoyer auprès des Greengrass, ou décider de l'intégrer à part entière dans la famille. L'idée de retourner chez ses parents était alléchante et elle s'en serait réjouis si elle n'avait pas été perturbée par deux brûlantes question: ce qu'Antares allait décider de faire concernant leur liaison, autrefois adultérine, et la réaction que les Lestrange auraient en apprenant sa grossesse. Voilà des jours qu'elle songeait à cela, perdue le regard dans le vide, jusqu'à ce qu'on vienne la déloger de son cocon pour la trainer jusqu'au chemin de traverse. Dans sa robe noire, Argella cherchait Antares du regard sans qu'aucune trace ne parvienne jusqu'à elle mais d'autres visages familiers s'imposèrent à elle. Ses parents étaient présents, l'autorisant à quitter la compagnie des Lestrange pour offrir une bise à sa mère tout en demandant où se trouvait sa cadette. Voilà un moment qu'elle n'avait pu voir Aryadna. Les deux soeurs étaient proches, trop proches au gout d'Alphard qui avait vivement contesté sa présence auprès de son épouse.

Alors que chacun s'installait, elle trouva un nouveau moyen de s'éloigner de son quotidien de veuve, repérant sa cousine, assise un rang devant sa belle-famille. La place idéale pour elle ! Elle se glissa jusqu'au siège libre à ses côtés et se laisse doucement tomber sur la chaise. « Themis. » chuchota-t-elle dans un soupire soulagé, offrant à sa cousine un sourire sincère. « Heureuse de voir que je ne suis pas la seule à être venue de mon plein grès ... » chuchota-t-elle à nouveau, non sans une pointe d'ironie dans la voix. Elle avait toujours aimé sa cousine, tout comme elle adorait sa petite soeur. Une forme de soutien indéfectible liait les demoiselles Greengrass, bien qu'elles n'aient que peu de poids dans des discussions politiques ou des choix stratégiques. Argella laissa ses yeux clairs parcourir l'assemblée. Le haut de l'aristocratie se trouvait réunis à cet instant, pour un choix des plus crucial quand à l'avenir du monde magique.

A quelques chaises d'Argella, Hurdon tapait du pied contre le sol. Son épouse lui jeta un regard agacée, sachant très bien ce qu'il espérait de cette réunion. Hurdon avait toujours été un ambitieux: issus d'une branche tertiaire de la famille Greengrass, il aspirait à de la reconnaissance, de la gloire ou un minimum d'attention. Loin d'être stupide, il avait sut se faire une place dans la société magique mais la crainte de ne pas être soutenu des siens causait une vive anxiété chez l'homme de 62 ans. Silae regarda alors sa fille. Argella avait fait un mariage intéressant pour eux, les liant à la branche principale d'une famille des plus importantes. La mort d'Alphard Lestrange était regrettable, mais elle espérait que les Lestrange se souviendrait qu'ils leur avaient offert leur fille aînée et se ralieraient à Hurdon. Il fallait espérer qu'ils n'aient pas de candidat à présenter eux même.

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Azraël Rosier
Bêta lectrice
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Azraël Rosier


Crédits : Zuz', magma
Messages : 486
Multicompte : Jonathan Salzman
Sang : Pur depuis les origines de la magie

   

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Event


Thème | Il n'avait rien à faire ici. De tous, il était le mouton dans la bergerie, le monstre au milieu des anges. Il n'aurait pas du venir, il n'avait rien à faire chez ces conservateurs dont il n'embrassait pas les idées. Et pourtant, Azraël avançait comme un roi parmi les sujets, observant des visages qu'il connaissait par coeur. N'avait-il déjà croisé cette haine en d'autre lieux, ces mensonges en d'autre endroits. Il s’infiltrait dans les esprits malades, attrapant des idées et des possibilités, des rêves et des désespoirs. De dieu, il devenait ombre alors qu'il se rapprochait du bar pour attraper une boisson sans alcool. Sa soeur serait bientôt là et si elle le voyait avec la moindre goutte de vin dans son verre, il était certain qu'il ne serait plus libre de ces gestes avant longtemps. Car si Azraël était un sorcier à la puissance reconnue, Emily le battait à plate coutures dans tous les domaines.

Rajustant les roses à ses manches, il releva la tête, ses yeux noirs balayaient l'assemblé. Ce soir, les Rosier avaient un homme à présenter. Leur propre père, fier de son ancienne carrière au ministère, puissant des souvenirs enroulés autour de ce héros et surtout, marionnette si habillement déguisée par ses enfants. William Rosier discutait, un sourire sur les lèvres, offrant la beauté du nom Rosier loin d'être mort. Un jour, Azraël devrait se marier pour offrir des enfants à leur nom mais pour l'heure, il préférait jouer dans les ombres en attendant que son coeur l'abandonne.

Ce même coeur qui aperçu avant son propriétaire la présence de Themis, suivie, très proche, de celle d'Argella. Les sourcils du sorcier se froncèrent à la vision de la seconde brune. Qu'est-ce qu'elle faisait encore là ? Elle n'avait plus les obligations des Lestrange à porter, n'avait plus besoin de mentir sur ses pensées. Il ne s'exprima pas, préférant la présence du nouveau directeur des mystères (@FERRAL ROWLE'). L'homme interloquait le sorcier depuis qu'il avait été nommé, prenant la suite de son père.

Vous étiez finalement bien fait pour ce poste Ferral. Seuls des yeux habitués pourraient espérer vous voir dans les ombres. Je ne pensais pas que votre coeur battait pour les conservateurs.

Pas l'ombre d'un sourire sur les lèvres du Rosier alors qu'il offrait ses mots. Ses yeux, son visage, son corps : rien n'offraient de prises à ses émotions. Il avait toujours appris à les contrôler. William lui avait inculqué à coup de bâton et de mots violents, faisant de son fils un roc inébranlable, offrant au Rosier la possibilité de monter toujours plus haut sans que jamais personne ne puisse soupçonner ses mensonges.

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Le choix du leader


Pour une famille aussi ambitieuse, il était étonnant de constater que malgré son implication dans la politique, aucun de ses membres n'eut l'envie de devenir premier ministre. Encore aujourd'hui, alors que l'avenir semblait être plein de promesses et de terreur, aucun Malefoy ne se présenterait pour ce poste tant convoité par certain, car c'était de cette façon qu'ils agissaient. Ils restaient en retrait. Ce n'est qu'en grandissant, observant de plus près les décisions du patriarche qu'Harris comprit la véritable raison de cette non-accession au pouvoir. D'aussi loin qu'elle puisse se raconter, l'histoire de cette famille était voilé par des pactes et des ruses qui la dépassaient, mais auprès de son grand-père, elle apprit que les mains les plus libres étaient celle qui agissaient dans l'ombre. En réalité, les membres de ce clan préféraient siffler des mots mielleux ou des subtiles menaces aux oreilles qui leur étaient utiles, il était là leur véritable pouvoir, l'influence qu'ils pouvaient exercer sur les dirigeants du monde magique. Finalement, son aïeul ressemblait bien plus à Septimus Malefoy qu'il ne le pensait, il en était son digne héritier, mais il ne pouvait pas prévoir si son choix serait l'élu. Tout se jouait ce soir. Le vieil homme allait enfin savoir s'il avait perdu la main.

Cela faisait à peine vingt minutes qu'Harris était arrivé qu'elle avait déjà été confondue trois fois avec sa sœur, subit deux regards réprobateur de son grand-père et finit par endurer une moquerie de son oncle pour l'excuse bidon de son retard. La jeune femme n'appréciait pas particulièrement ce genre de réunion, car elle devait se montrer douce, être souriante, sans défaut apparent. Être une sorte femme objet qui flatte l'ego d'un homme, un rôle qui ne lui convenait guère et qui était difficile à garder. Harris n'était pas la gentille, c'était Harper qui usait de politesse, alors elle préféra la laisser gérer tous le côté social de cette soirée et se contentait d'imiter les mimiques de sa jumelle. Et tandis qu'elle souriait comme une potiche, ses yeux parcouraient la foule à la recherche de son fiancé. La Malefoy était malheureusement devenue une de ses femmes, car pour les apparences, elle avait accepté de le mettre en avant, mais surtout d'éviter de le contre-dire en public. Une grande mascarade qui lui coûtait énormément.

Toujours à la recherche du Greengrass, Harris vint à se questionner sur le choix de son grand-père et réalisa qu'en apprenant le nom de l'homme qui partagerait son existence, elle n'avait même pas essayé d'en comprendre les raisons. Finalement, pourquoi lui et pas un autre ? À vrai dire, elle avait été détachée à cette annonce, elle se fichait éperdument de qui elle devrait supporter, car tous les parties n'auraient jamais grâce à ses yeux. Il n'était surement pour rien dans cette décision, mais la Malefoy avait accepté ce mariage arrangé pour protéger sa sœur, Harper n'aurait jamais supporté de vivre dans un mariage sans amour, elle avait fait le sacrifice de sa liberté pour son bonheur. Alors peu importait s'il était gentil ou s'il se comportait comme un véritable crétin, pour le moment, il représentait le geôlier de se future prison. Pourtant, maintenant que le grand moment des votes arrivait, Harris réfléchissait aux choix qui furent celui de son patriarche. Ses fiançailles, qui remontait maintenant à quatre mois, était-elle le symbole de leurs alliances ? Est-ce que c'était pour un Greengrass que sa famille devrait voter ? Où était-ce pour une autre raison ? Pour un autre plan dont lui seul avait le secret ?

Harris avait totalement lâché le discours du vieux monsieur qui radotait, mais elle fut rappelée à l'ordre par un grattement de gorge de son oncle qui comprit à son regard vide et à son visage inexpressif qu'elle s'était réfugié dans ses pensées. La Malefoy sursauta et d'un geste lent, elle tira le bras de sa sœur tout en s'excusant :

- Et si on se cachait derrière un canapé en attendant que tout ça se termine ?


(c) DΛNDELION
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Le choix du leader
event #1 - Zeline et Finley Malefoy (pnj)



Les changements battent de leur plein en cet instant. Ils parviennent à détourner des affaires, pourtant habituellement ancrées dans les mœurs, les esprits les plus corrompus pour leur permettre un éloge. La soumission n’en devient que plus palpable à mesure que les regards se juxtaposent de-ci de-là. Les têtes savent s’abaisser sous l’effet d’une reconnaissance entre deux, pas un seul mot ne s’élève plus que l’autre. Ce temps, Zeline le connaît depuis plus de dix ans. Ce silence qu’elle revêt reflète à merveille sa place et sa dévotion. A la droite de son époux, elle n’ose redresser son regard pour en affronter d’autres, bien au contraire, elle se terre dans ses habitudes de femme Malefoy. Un grade qu’elle porte sur son échine, qui l’oblige à redresser cette dernière pour croiser les expressions de la pièce. Certains se lassent, d’autres se pavanent, la fine observatrice anciennement Serdaigle, sait jouer de cette carte pour en retirer des conclusions. Elle tait toutefois son avis, sait qu’il ne sera jamais entendu de toute manière puisqu’elle n’est que l’objet ayant offert une génération de plus à la lignée des Malefoy. Pourtant elle l’aime cet homme à ses côtés, pourtant, elle lui porte son soutien sans même daigner lever la voix ni même en émettre des réserves. Néanmoins elle demeure cet objet. Alors elle l’admire pour quelques secondes avant de laisser les flâneries de ses yeux l’emporter jusque vers le sérieux de l’aïeul. Il prône, il trône, à la manière de ce nom français qu’il arbore. Son rictus n’est qu’un témoin supplémentaire de ses intentions, de cette position qu’il cherche à préserver dans l’ombre pour assurer la bonne jouissance de sa famille. L’homme de pensée est celui de l’ombre. L’épouse l’a éludé au moment où sa première rencontre l’a confronté à cette tignasse vénitienne.

Les jumelles s’impatientent de leur côté, toutes deux lui paraissent chercher le prétexte à fuir. A juste titre, l’éminence de velours (Ferral) s’extirpe du conclave, cherche probablement la remarque dans le but d’en partager son avis. La Rose n’en devient que plus curieuse, permettant à ses deux nièces la meilleure des excuses pour passer le temps. C’est bien de cela qu’il ressort de ce vote, beaucoup en expriment le désir de par leur mine ennuyée. Mais ils tiennent, parce qu’ici est leur place. Tout comme la sienne. Finley tente de ramener Harris à la raison par son raclement de gorge. Zeline en comprend alors le rôle qu’elle se doit de tenir à présent.

- C’est important pour votre grand-père…

Qu’elle souffle à l’oreille de Harper. Elle était celle qui savait raisonner, celle qui concevait ce qu’il devait en être sans se faire remarquer. Les bougies s’affolent au dessus de l’attablée, illuminant pour beaucoup les visages sereins des candidats retenus. Un nouveau regard en direction de l’aïeul l’informe de cette responsabilité qui lui incombe, celle de retenir les jumelles coûte que coûte, celle de ne pas faillir à ce poste d’épouse Malefoy. Elle acquiesce simplement d’un signe de tête et s’empresse de tenir la main de sa voisine, geste à la limite du désespoir qui somme simplement la bonne adresse de leurs intellects.

- Comme ça l’est pour notre famille entière. Harris, tu te dois de te tenir, l’avenir en dépend.

La voix de Finley parvient à surprendre l’épouse qui détourne rapidement ses yeux pour les porter en sa direction. La locution de sa pensée lui est totalement nouvelle, lui, qui, d’ordinaire ne s’exprime que très peu. Zeline palpe la gravité de son intervention, conçoit les doutes qui l’animent probablement dans ce mutisme omniprésent. Et puis, son air interloqué se dirige vers Harper, témoin de son incompréhension et de toute perte de repères qu’elle ne connaissait d’ordinaire que trop bien.

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Accompagner Charles était une des nombreuses façons qu’elle avait de maintenir son rôle d’épouse et membre de la famille Greengrass. Et Séléné le portait bien sur elle. Saluant d’autres jeunes femmes, des cousines, ses frères qui étaient présents dans la pièce. La blonde était plutôt neutre en ce qui concernait la politique, mais son statut du sang était ce qui lui faisait participer aux réunions des conservateurs. Surtout dans un moment si troubler de leur Histoire. Une chance que Nyx soit en sécurité à Poudlard loin de l’agitation de Londres. Pourtant, elle défroisse sa robe pourpre plissée, cherchant du regard son mari. Étrangement, elle ne le trouve pas, mais c’était l’une des spécialités de Charles que d’être le centre d’attention, mais également fort discret. Voilà presque vingt ans qu’ils étaient mariés et Séléné en découvrait toujours un peu plus chaque jour, c’était ce qui rendait ce mariage fort intéressant. Il faut encore quelques minutes à la sorcière pour passer de mains en mains avant de chercher sa belle-sœur du regard. Gentiment la blonde lui avait demandé de lui garder un siège à côté d’elle. Histoire d’avoir quelqu’un avec qui parler quand les hommes feraient leurs beaux discours. Même si l’ancien Travers savait que c’était un Greengrass qui se présentait comme candidat et malgré que cela fasse pester les uns et ravit les autres. Séléné s’en fichait presque royalement, sa belle-famille était exemplaire sur bien des points, mais le pouvoir pouvait rendre fous les hommes. Bien qu’elle doute de ce pouvoir de perversion sur son mari… Quoique c’était peut-être ses sentiments qui lui faisaient penser cela…

Finalement, ce sont les visages de Themis et Argella que Séléné trouve dans la foule. L’une sœur par alliance, l’autre cousine par alliance et épouse Lestrange. Merlin que cette famille devait être détestable. Surtout avec le veuvage de cette pauvre Argella et le fait qu’elle n’avait pas d’enfants encore vivants. Séléné se mords la lèvre inférieure en rejoignant les deux jeunes femmes. C’était son pire cauchemar que d’être veuve et en perdant sa petite fille. Argella était si courageuse quoique les Lestrange puissent en dire après tout. Finalement, elle prend place à côté des deux femmes. « Themis, Argella. » En guise de salutation, même si c’était déjà fait pour la cadette de la famille. C’était rare de voir Séléné loin de Themis vu leur lien quasi fraternel. Elle chuchote après avoir regardé le manège de Silae et Hurdon Greengrass, ce qui installe un sourire en coin sur le visage de la blondinette. « Est-ce que notre oncle ou père serait impatient de savoir ce que lui réserve ce vote… » Se moque-t-elle gentiment. « Pauvre tante Silae, elle doit avoir les oreilles rabâchées depuis des jours au sujet de ce vote. » Et c’était certain même. Néanmoins, elle regarde son époux qu’elle voit au loin, demandant peut-être bêtement. « Pensez-vous qu’il est possible de voter pour quelqu’un qui ne se serait pas présenté officiellement ? » Car dans le fond Séléné aurait bien peur de voir Charles sur le podium, alors que cela serait dangereux pour lui, pour les conflits familiaux. Mais il était si intègre, si… si lui-même que ça effrayait son épouse.

@Themis Greengrass & @Argella Lestrange, en espérant pas avoir fait de boulette en vous rejoignant !
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Tic tac. Emily ne lâchait pas l’horloge des yeux, pourtant parfaitement immobile sur l’un des sièges de la salle d’attente, celle-ci paraissait attendre patiemment son portolin pour Londres. Alors que les secondes s’égrainaient lentement, la directrice peaufinait sa revanche pour la situation actuelle. Elle n’était pas fière de s’être fait coincer à l’étranger par un adversaire, dans l’unique but de lui faire rater la réunion du parti. Pas qu’elle n’ait pas confiance en son frère pour assurer la présence de leur famille à la table, mais leur binôme restait le plus efficace.

Un portolin et un transplanage plus tard, la Rosier foulait le sol tant attendu du chemin de traverse. Elle était en retard, un fait qui ne jouerait pas en sa faveur, mais elle était présente et c’est bien là le seul fait qui la préoccupait. Son regard embrassa la salle avant qu’on ne la remarque, prenant le temps de noter les présents et esquisser un début de stratégie pour tenir cette soirée. Sous ses yeux, c’est une nouvelle partie d’échec à petite envergure qu’elle voyait. Quoi que, à en regarder la salle, jouer aux dames serait probablement plus exact.

Un instant, un bref instant, elle s’imagina le pouvoir dormant dans cette pièce. Elles étaient en surnombre et si par malheur ces femmes venaient à prendre conscience de cet avantage, et bien, c’est ainsi que de nouvelles sociétés naissent. Mais le travail de sape de ces chers maris, pères, frères, cousins, maintenait efficacement le garde-fou retenant la combativité de chacune. Tuer dans l’œuf toute rébellion était bien trop simple pour s’en priver. Parce qu’au-delà des faux-semblants, les hommes restent des hommes, le pouvoir comme but dans la vie, un pouvoir qu’il faut partager avec le moins de personne possible.

Armée de son sourire affable de circonstance, comme les trois-quarts des présents, Emily se jeta dans l’antre aux serpents, saluant brièvement les personnes qui jonchèrent son chemin jusqu’à son père. Elle eut une attention discrète pour Azraël lorsqu’elle le dépassa, laissant ses doigts presser doucement son avant-bras. Une attention, mais aussi une menace, car même si elle n’avait pas jeté un regard au verre dans la main de son frère, ils n’étaient que tous les deux trop conscients de sa simple présence.

Elle fut aux côtés de William en un rien de temps, elle le salua avec la juste retenue requise pour ne pas passer pour une fille ingrate ou soumise et avec une politesse qui la caractérisait, mais sans pour autant laisser le choix aux convives entourant son ainé, elle entraîna ce dernier vers la table des débats, mettant fin par la même occasion à tous les bavardages épars. Il était plus que temps de rentrer dans le vif de sujet, perdre son temps n’étant pas un passe-temps apprécié par la Rosier. Installée à la gauche de son père, la place de droite revenait inévitablement à Azraël, ils allaient former la première ligne de front. Emily avait fait le choix de ne pas échanger le moindre regard avec Themis, elles n’étaient pas là pour se soutenir aujourd’hui. Emily avait une mission et elle savait que son amie comprendrait pourquoi elle se rendait inaccessible.

Et si nous commencions ? Je propose que tous les candidats potentiels se fassent officiellement connaître.

Froide sans être hautaine, juste ce qu’elle pouvait se permettre face à cette horde de testostérone remontée à bloc. En lançant les hostilités en première, Emily achetait un temps de retenue pour son père et son frère, forçant les autres familles à annoncer leurs candidats en premier.
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Le choix du leader
event #1 - Argella Lestrange
Hurdon & Silae Greengrass (pnj)



☾☾ Si elle avait trouvé la salle déjà fort peuplée à son arrivée, les sorciers ne cessaient d'affluer par la grande porte, discutant plus ou moins bruyamment avant que les choses sérieuses ne commencent. Chuchotant à l'oreille de Themis, Argella avait la sensation de retrouver ses jeunes années, lorsqu'étudiante à Poudlard, elle se retrouvait dans cette foule dissipée bien qu'aux esprits légers. L'enjeu était important, mais la pression ne se faisait pas encore trop sentir aux yeux de la veuve dont la comparaison avec le manoir Lestrange était toute faite. Son regard se posa sur sa belle famille, non loin de là, discutant entre eux comme s'ils préparaient le complot du siècle. Debout, dans un coin de la pièce, elle finit par entrapercevoir @Antares Lestrange, en grande discussion avec d'autres hommes du parti conservateur. Son regard se perdit sur ce sourire enjôleur, sur ses lèvres si désirable, sur ses orbes sombres qui, bien que de l'ayant pas encore repéré dans la masse des sorciers installés, échauffait son coeur comme son corps. Le souvenir de leur étreintes interdites en était presque douloureux tant elle aurait aimé pouvoir aller se jeter dans ses bras en se moquant de ce que pourrait bien penser les Lestrange, les Greengrass et tout autres familles qui aurait considéré leur amour comme un scandale. Mais Antares avait des ambitions. Et elle, tenait bien trop aux siens pour risquer de devenir une paria. L'amour était une terrible faiblesse, songea-t-elle avec mélancolie alors qu'une voix l'interpellant la fit se détacher de son amant. « Séléné. » la salua-t-elle en retour, ajouta à son signe de tête un sourire sincère. « Voilà bien longtemps que nous ne nous sommes pas vu. » ajouta-t-elle tout en se promettant que son veuvage aurait l'avantage de la rapprocher de sa famille. @Séléné Greengrass était l'épouse de son cousin, Charles, et de fait, sa cousine. La blonde semblait bien plus heureuse en mariage qu'elle n'avait pu l'être et cela donnait du baume au coeur de voir que certaines unions ne finissaient pas forcément dans les larmes et le sang.

Réfléchissant à la question de la jeune femme, Argella leva ls épaules vers le ciel. Ignorant la réponse correcte à apporter à cela, elle songea à Antares et à sa soif débordante de pouvoir, de reconnaissance. Une soif bien différente de celle d'Alphard mais quoi pouvait s'avérer tout aussi dévastatrice. Refusant une oeillade à son amant, Argella s'inquiéta de cette possibilité: le charme naturel d'Antares parvenait à séduire n'importe quel esprit et, s'il devait être désigné par ses pairs à ce rôle au sein du parti, cacher leur liaison, et ses conséquences, serait bien plus compliqué. « Je l'ignore. Sans doute si personne ne se propose ... » dit-elle en jetant un coup d'oeil à l'assistance. « Pour l'heure, ils sont timides mais laisse leur quelques minutes et tous se rueront sur le poste. » Les hommes étaient bien tous les mêmes. Elle n'osa pas ajouter que son père se proposait de lui même, ignorant si cela la rassurerait réellement mais quand elle se décida a rouvrir la bouche, la voix d'Emily Kolsteinsson lui arracha un sourire. Une femme prenant le parti de lancer les débats ? Cette soirée serait peut être moins ennuyeuse que prévu.

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Le choix du leader



La veille, elle avait croisé le Premier ministre Moldu. Harper l'avait bien observé sous toutes les coutures, voyant comment il se posait, la façon dont il parlait. Lui-même paraissait dans l'attente des élections, car c'était l'avenir du lien avec les moldus qui se jouait, et ce, politicien semblait l'avoir compris, même si dans les bases de son métier, ce n'était pas dit ouvertement, la tension pouvait se ressentir. Cette même tension qui pouvait apparaitre dans cette pièce, Harper observait tous ses hommes, cherchant à trouver des mimiques similaires au Premierministre moldu, un homme allait s'imposer à tous, ce soir, et elle cherchait déjà à découvrir qui c'était, voulant même être surprise, apporter un peu de piment. La tristesse était toujours dans son coeur, mais cette soirée lui permettrait de flotter vers d'autres horizons. Saluant les personnes qui croisaient leur route, elle restait auprès de sa jumelle, faisait le premier pas, les présentations. Ce soir, c'était elle qui dirigeait sous l'oeil observateur de leur grand-père. Un moindre faux-pas et il le verrait.
 
Finalement, elles vinrent à rejoindre Zéline et Finley. Aucun Malefoy n'allait se présenter, car ce n'était pas le souhait du chef de la famille, agir dans l'ombre était son domaine et non être sous la lumière. Tout avait été convenu, quand son grand-père aurait fait un choix, il le ferait comprendre au reste de sa famille qui devrait le suivre pour le vote. Une idée à laquelle Harper s'était faite. Elle n'avait pas encore l'audace de le défier, même si un une partie d'elle aurait aimé pouvoir choisir seule et son choix se serait porté vers un candidat qui resterait dans la neutralité.

Petit à petit, alors qu'Harper tentait d'écouter ce qui se passait autour d'elle, ses pensées vinrent à s'éloigner de la pièce. C'était étrange, mais elle avait cru l'apercevoir, un simple mirage bien douloureux. Elle se devait de se ressaisir et c'est à ce moment-là que son oncle vint à se racler la gorge et la ramena à la réalité. Lançant un regard surpris vers sa soeur, pour comprendre ce qu'elle avait bien pu faire, sa tante Zéline lui souffla à l'oreille qui s'était importante pour son grand-père, pendant que sa soeur de l'autre côté vint à lui proposer un plan tout à fait alléchant. Elle ne put s'empêcher de sourire, entre les deux phrases des femmes qui l'entouraient. De là, elle annonça à Harris : 

- Si tu veux vraiment te cacher, j'ai un plan. Se tournant vers sa tante, elle demanda : .Tu n'aurais pas un portoloin, ma tante ?

Finley ne devint que plus bizarre encore. S'était-il fait sermonner par son père avant de venir ? Avait-il eu pour mission de surveiller les femmes Malefoy ? Harper arrêta de sourire, car c'était ce qu'il semblait vouloir. Du coup, elle se concentra de nouveau sur le thème de la soirée et posa une question tout à fait légitime : 

- Vous pensez qu'une femme va se présenter ?

Là, son oncle sembla avoir avalé sa salive de travers, par la surprise. Pourtant, Harper était très sérieuse et face à sa réaction vint à dire sans sourire et d'un visage qui rappelait pour le coup celui du chef de la famille : 

- Jamais, nous oserions notre Oncle...mais rappelons-nous que l'Angleterre à une reine, preuve que des femmes peuvent gouverner.


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Themis Greengrass
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Themis Greengrass


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Event 1 • Choix du leader

Themis Greengrass - PJ
Henry Greengrass - PNJ
Arthur Greengrass - PNJ


Argella arriva rapidement après que la Greengrass se soit installée. Themis lui sourit tristement. Leur devoir était de suivre les hommes qui étaient responsable d’elles. Alors elles se retrouvaient ici à orner le fond de la salle tandis que ceux qui s’intéressaient vraiment à la politique offrait un spectacle étonnant pour obtenir le pouvoir. La jeune trentenaire laissait ses yeux vagabonder, observant les visages présents. Elle repéra les têtes blondes des Malfoy, un physique si caractéristique. L’une des jumelles étaient fiancées à un de ses neveux, le fils d’Arthur. La sang pur avait bien vu que cela avait affecté l’une des deux jumelles, pourquoi et comment, elle n’en savait rien mais la jeune Harper n’était pas dans son assiette depuis l’annonce des fiançailles.

Séléné arriva rapidement, se glissant au côté des deux cousines. Elles se saluèrent chaleureusement, se soutenant depuis de nombreuses années. Themis posa ses yeux sur Hurdon qui devaient se présenter pour prendre la tête du parti des conservateurs. Elle ne connaissait que trop peu ce cousin qui était le père d’Argella. Elle ne pouvait pas dire, par contre à voir Henry et Arthur, les deux étaient prêts à en découdre.
« Je ne sais pas pour Hurdon, mais Henry et Arthur trépigne d’impatience, probablement pour coiffer au poteau les Rosier. » soupira-t-elle, las de cette guerre entre les deux familles.

La question de Séléné fait légèrement froncé les sourcils de la benjamine des Greengrass. Elle ne connaissait pas les règles, mais elle était prêtre à parier que les sangs purs n’apprécieraient pas et verrait cela comme une plaisanterie de mauvais gout. Beaucoup était psychorigide, enfermé dans les codes de bonne conduite.
« Je n’en sais rien mais je doute que ce soit apprécié. »

Un mouvement un peu plus loin attira légèrement le regard émeraude de Themis : Emily. Aujourd’hui, les deux femmes n’étaient pas amis, leur famille allait s’affronter sur un sujet sensible et chacune devait suivre son clan, ne pas commettre d’impair ou de faux pas. La Rosier proposa de commencé et l’ambiance côté Greengrass se glaça. Le cœur de la jeune femme se serra, ça allait commencer. Henry se leva, lissant son veston de sa robe de sorcier sombre qui n’avait pas un faux pli.
« Excellente suggestion Mme Kolsteinsson. » railla-t-il tout en gardant un ton poli « Il me semble que Mr Hurdon Greengrass désire proposer sa candidature. »

En tant que chef de la famille Greengrass, Henry voulait imposer son leadership en proposant le candidat de leur clan. Probablement qu’avec ce nom d’autres familles suivraient comme les Lestrange ou les Travers. Mais rien n’était encore sur. Il fallait attendre et patienter.


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Le choix du leader


Cette ombre patriarcale flottait autour de la jeune Malefoy, elle allongeait ses bras vaporeux autour d'elle et s'infiltrait insidieusement dans ses réflexions. Éduquer, dresser était sans doute le mot qui convenait le mieux à sa situation, pour contempler le monde à sa manière, mais le vieil homme avait perdu de son influence. Bien entendu, le temps avait correctement fait son œuvre, Harris croyait fermement en la pureté du sang, mais avec les années, elle était devenue plus raisonnable. Elle ne pensait pas réellement que le mélange des sangs atténuait les capacités des sorciers, mais elle était vieux jeu et agissait davantage par habitude. Toutefois, malgré ses idées révolutionnaires, sa soif de liberté, elle s'était pliée au choix familiale. Elle était conservaliste, car alors son grand-père lui fichait la paix. Harris choisissait ses combats, mais quelles que soient ses décisions, il était là. La langue-de-plomb retrouvait son aïeul dans les paroles de ses oncles, dans les réflexions de Zéline et certains actes d'Harper.

L'épouse de Finley susurra des mots qu'elle ne connaissait que trop bien à l'oreille de sa sœur, c'est important pour le patriarche de cette famille. Ça l'est toujours pensa-t-elle si fort qu'elle eut l'impression que sa tante pouvait lire dans ses pensées. Car c'était de cette manière qu'il faisait plier chaque membre de sa maison, jouant avec leur culpabilité et l'amour qu'il lui était porté. Cependant, bien qu'elle eût envie de lui répondre une phrase bien cinglante qui la caractérisait tant, son oncle en rajouta une couche. L'avenir en dépend... Mais bien sûr... Harris lança une œillade furieuse a Finley, si sa nièce n'avait pas promis de ne pas faire d'esclandre, ça ferait longtemps qu'elle aurait quitté cette petite sauterie. Heureusement, en vrai petit bout en train, Harper proposa un de ses plans un peu foireux, mais qui eut le mérite de faire apparaître un léger rictus. Si seulement elle en avait un sous la main... Si seulement.

Si Harris trouvait ça un peu drôle, ça ne l'était pas du tout du point de vu de Finley qui menaçait du regard son alter ego. Alors elle changea de sujet tandis que sa sœur prit une profonde respiration en continuant de scruter la foule. Jamais là quand elle avait besoin de lui. Ça ne servait vraiment à rien un fiancé ! Elle était donc vouée à écouter Zéline et sa sœur s'écraser devant son oncle. Enfin... C'est ce qu'Harper avait l'habitude de faire, mais ce soir-là, elle posa une question qui tua presque Finley. Arquant un sourcil et avec son air goguenard, la langue-de-plomb contemplait avec plaisir la scène qui se déroulait sous ses yeux. Et alors qu'il devenait livide, Harris se fit une joie d'en rajouter un peu plus :

- Parle pour toi, finit-elle par lâcher dans un murmure presque inaudible.

Harris croisa ses bras et vit un peu plus au fond, la team Grenngrass, mais n'arrivait toujours pas à le trouver. Au loin, elle entendit une nouvelle candidature, Kols... Elle n'avait pas réussi à bien entendre le nom.

- Ça se prononce comment, Kols....sonnn ?

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Le choix du leader
event #1 - Zeline et Finley Malefoy (pnj)



Le plomb pesait dans l’air. Alourdissait chaque expiration, d’une façon si sérieuse que cela aurait pu en devenir suffoquant. Le sujet ne s’allégeait que pour mieux s’alourdir au moment où les consciences se portaient à nouveau vers l’avenir. Cette question brûlait les lèvres de chaque protagoniste, mais les fiertés étaient d’une telle envergure que seuls les regards en exprimaient les interrogations. Quel tournant le monde magique allait-il prendre ? Sous quelle mesure le droit magique devrait-il oui ou non s’adapter au monde moldu ? Nul n’était encore en mesure de répondre ou d’amener un semblant de direction vers l’un ou l’autre parti. Le conservatisme n’en demeurait que plus secret, timide ou peut-être bien nuisible à ce semblant de renouveau. L’épouse Malefoy n’avait qu’à lancer un seul regard en direction du chef de famille pour prendre état de son envergure. Ses idées étaient déjà fixées et pourtant, il attendait de cette patience quasi maladive, jetant un malaise aux travers les membres de sa famille, que son temps vienne. Sa parole fuserait dans cet instant précieux, dans ce choix recueilli depuis longtemps duquel tous prendraient partis. Ainsi agissaient les héritiers de cette famille depuis des siècles. L’Histoire n’avait en rien changé la rumeur, au contraire, elle l’avait embelli pour l’amener à ce moment précis. Cependant, la difficulté du stoïque amenait bien souvent des altercations avec le naturel plutôt engagé des jumelles. Zeline comprenait l’ampleur de cette retenue bien trop palpable. Mais son calme parvenait à la préserver de ce désir de s’extirper de cette situation. Son expérience aussi. L’ancienne Serdaigle ne put que réagir sous l’effet de ce que l’on connaissait d’elle, alors que sa main se posait délicatement sur l’avant-bras de sa nièce, Harper.

- Je sais que cela est difficile pour vous.

Qu’elle rétorque avec complaisance dans le timbre de sa voix. Cela l’est également pour elle, pourtant, elle tient. Le conclave fait partie de l’histoire et d’une certaine manière leur présence s’y inscrira également. Bien entendu, cela agite Harris de l’autre côté, geste, qui, amène la tante à afficher un sourire désolé et gêné devant cette situation. Sa main se retire aussi délicatement que ce qu’elle avait pu s’installer alors que son regard s’interloque devant la remarque de son époux. Rares étaient les occasions où Finley prenait la parole. L’épouse jugea là la présence d’une inquiétude à ce sujet tant convoité pour beaucoup. Le ton adopté n’en devient que plus équivoque à cet état d’âme et déjà l’épouse baisse ses yeux en guise de soumission. Elle comprend son rôle à tenir, surtout lorsque sa nièce continue à chercher représailles. Sa tête se secoue légèrement en signe négatif devant ses idéaux qu’elle comprend très bien, mais dont elle connaît le ressort futur.

- Les moldus ont commis des erreurs.

Son ton était agacé, Zeline le reconnaissait d’autant plus pour l’avoir entendu maintes et maintes fois. C’est ce qui la pousse à relever ses yeux pour croiser ceux de ses nièces. Harper en premier, Harris la seconde. Son message n’en devient que plus suppliant, ne le cherchez pas, ose t-elle penser.

- Il est difficile de comparer deux mondes qui s’opposent.

Qu’elle ose rajouter alors que le regard inquisiteur de son époux la sonde afin de lui faire comprendre qu’elle ne doit pas songer à cela. Heureusement, l’attention se détourne complètement pour se porter en direction de cette voix franche et déterminée de Miss Kolsteinsson. L’impatience guette d’autant plus le reste du conclave, projetant ainsi l’occasion d’oublier cette altercation en devenir. Le patriarche Malefoy lance ce même regard que celui de Finley toute à l’heure en direction des femmes de cette même famille.

- Kolsteinsson, Harris. Je pense que Harper la connaît davantage que nous, non ?

La question suscite une réponse qui viendra plus tard, puisque les mots annoncent fièrement le nom du premier candidat. Hurdon Greengrass. A l’entente de ce patronyme, le regard de Zeline se dirige vers la silhouette de porcelaine de sa nièce. Le grand-père sourit narquoisement depuis son fauteuil, l’envergure de la politique ne la jamais dépassé et certainement jamais ne le fera.

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Revelio
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Choix du leader
Les conservateurs semblaient s’être mis d’accord sur leur candidat, le premier nom annoncé fut Hurdon Greengrass, chef de la branche secondaire de la famille Greengrass. Ce dernier s’était fait discret tout du long et ne se mit en marche uniquement quand son cousin éloigné et chef de famille, le lui permet. Respectueux des traditions et de l’étiquette, cette famille était connue pour leur droiture et le respect des règles entre les sangs purs et au sein d’une même famille. Il était presque naturel que l’un d’entre eux se présente pour représenter le parti des conservateurs. Après son discours, il retourna à s'asseoir pour laisser son concurrent se présenter également. Il s’agissait de William Rosier, ancien directeur du département des mystères. Les ambitions de cette famille sont connues de tous. Peu ouvert à un changement et à la modernité, il est également un candidat idéal pour ce parti. Cependant, les deux candidats ne feront pas l’unanimité quel que soit le résultat du vote. Les deux clans se détestent et dans les deux cas, les dents grinceront et unir le parti sera compliqué.

Il est désormais l’heure de voter. Deux choix possibles : Hurdon Greengrass ou William Rosier. Qui l’emportera ?

   
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