Azalée Lys Prewett ► en cours

- fin année 1998 première année scolaire -
J'avançais doucement dans cette grande pièce au plafond magique en tenant de ma main droite le bas du pull de mon frère jumeaux, j'étais un peu terrifié par tous ce monde présent. Tomen m'avait fait croire que pour la répartition nous devions donner du sang, mais mère m'a dit de ne pas l'écouter et que la répartition n'avait rien de douloureux. « Pri, tu m'aimeras toujours si je ne suis pas dans la même maison que toi ? » Avais-je soufflé doucement à mon frère avant qu'il ne parte se placer sur ce tabouret au milieu de l'estrade sur le devant. Il s'était retourné rapidement pour me lancer un sourire encourageant. Non, je n'étais pas rassurée, j'avais peur de finir dans la maison qu'il ne fallait pas. Que mère soit horriblement déçu, que père décide ne plus me considérer comme sa fille. J'avale nerveusement ma salive alors que le professeur annonce fortement mon prénom et mon nom de famille. Allez, un peu de courage, c'était mon tour de prendre place sur ce tabouret pour découvrir dans quelle maison j'allais terminer.

Je courrais après mon frère jumeau alors que celui-ci suivait notre frère aîné en direction des cachots pour se diriger dans leur salle commune. J'attrape mon frère par sa manche. « Pri, tu avais dit que tu m'aimerais toujours. » murmurais-je alors qu'il se retournait vers moi pour me faire face et que notre frère aîné semblait agacé de la situation. « Bien sûr qu'il t'aime toujours, juste que Poufsouffle. Tu aurais pu faire un effort tout de même. » assena d'une voix dure mon frère Tomen. « Mais ce n'est pas gryffondor. » ajoutais-je doucement. « Heureusement, tu veux que père meurt ou quoi. D'ailleurs, je t'interdis de traîner avec ces stupides gryffondor. » Je regarde avec un air peiné mes deux frères tournés les talons, cela ira peut-être mieux dans quelques jours.


- année 2001 quatrième année scolaire -
Et la gifle qui part directement sur sa joue droite. « Pourquoi ? Dis-moi simplement pourquoi tu n'as pas démenti ce mensonge. Je ne t'ai... On n'a jamais... » J'étais exaspéré par son comportement, il n'avait même pas l'air de regretter quoi que ce soit, il affichait même un petit sourire narquois sur son visage. Vraiment ? Oh, maudit gryffondor. « On peut toujours y remedier, s'il n'y a que cela. » Je croise les bras sur ma poitrine en le regardant d'un air renfrogné. Hors de question que je le laisse tranquille, cette rumeur a assez durée. Même Tomen est venu m'en toucher deux mots, me rappelant que j'avais des devoirs en tant que sang-pur et future épouse et que je n'avais pas à m'intéresser aux garçons. Ce qu'il peut être agaçant mon frère par moment. Je n'ai que 14 ans et oui je suis une sang-pur, mais j'ai encore le droit d'avoir des sentiments, où cela aussi n'est pas envisageable. « Prewett, je veux juste que tu rétablisses la vérité sur le fait que nous ne soyons jamais embrassés. Tu es juste tombé sur moi et les gens ont voulu croire ce qu'ils ont voulu. » Je le regarde en lui lançant un regard noir attendant une réponse de sa part qui ne viendrait visiblement jamais.


- année 2003 été entre la cinquième et sixième année scolaire -
Je me tenais droite devant père et mère, il avait reçu du courrier de poudlard. Très certainement les notes des examens, il y en avait trois pour être exact, une au nom de Tomen, la deuxième au nom de Priam et la troisième à mon nom. J'aurais bien aimé l'ouvrir moi-même, mais mère avait réceptionné les lettres avant que je ne puisse dire Quidditch et j'attends inlassablement qu'elle termine les notes de Priam pour avoir contenance de ma lettre. J'étais un peu stressé et si j'avais lamentablement échoué à mes examens ? Je n'ose imaginé la correction de père, déjà qu'il n'appréciait pas mon appartenance à la maison Poufsouffle, bien que grand-mère Lyssandra ait réussi à apaiser les choses en mentionnant qu'elle-même avait été à Poufsouffle. J'ai fini par sourire en apprenant que j'avais obtenue 8 BUSE sur 9, ne validant pas l'astronomie. Ce qui n'est pas très grave en soit.


- année 2004 printemps de la sixième année scolaire -
Appuyé contre le mur froid de ce coin de couloir reculé à l'abris des regards, je sursautais légèrement alors que je sentais ses lèvres douces sur le début de ma nuque. Je ne pouvais m'empêcher de sourire lorsqu'il me taquinait à cet endroit. Cela faisait quelques mois maintenant que nous nous voyons ainsi dans la clandestinité, non pas que ses parents lui en voudraient, je les avais déjà croisés à la gare de King's Cross avant de rejoindre mes parents. Par chance, père et mère n'avait rien remarqué trop concentré à parler avec d'autres parents sang-pur de la haute société. Non, le fait que je fréquentais depuis quelques temps Samaël Prewett devait rester secret à cause de mes parents, je savais que j'étais promise à ce garçon Conrad Selwyn. Pourtant, j'étais irrémédiablement amoureuse de ce rouquin aux airs taquins. « Azy, accompagne-moi à la sortie de pré-au-lard. » Je le regarde doucement, attrapant sa main avant de jouer avec ses doigts, je le voulais, oh oui, je voulais tellement l'accompagner. Ne pas me cacher pour lui tenir la main, mais il le fallait. « Je ne peux pas Samy, je dois déjà y aller avec... » « Avec ce poltron de Selwyn, sérieusement ? » « Je lui suis promise, que veux-tu que je fasse. » « Enfuis-toi avec moi, marie-toi avec moi. » Je délaisse sa main pour lui caresser doucement la joue en souriant tristement. « Cela ne fonctionne pas ainsi Samy, tu le sais. Je ne peux pas aller à l'encontre de mes parents, tu ne les connais pas. »


- année 2005 hiver fin d'année -
La question fatidique venait d'être posée et je venais d'y donner ma réponse. Je recherchais de mon regard azur cette personne qui continue de faire battre mon coeur. Il était présent comme bon nombre de sang-pur. Je le suivais du regard, parcourir le chemin vers la sortie dans le fond de la salle. Certain vous dirons que l'humidité présente aux coins de mes yeux est certainement dû à la joie de mon union, mais c'était tout autre, c'était uniquement synonyme de tristesse. Peut-être aurais-je dû être plus courage, plus gryffondor sur ce coup et accepté de fuir avec lui. De faire abstraction de ma famille, de couper toutes connections et de vivre heureuse dans ses bras. Fonder une famille avec lui, au lieu de cela j'avais choisi de jouer la soumise, de dire oui à ce stupide mariage comme toute sang-pur qui se respecte, de m'enfermer à jamais dans une prison et un mariage dénué de sentiments. C'était uniquement ma faute, je le reconnaissais, mais cela me faisait, comment aurais-je réagis si cela avait été l'inverse ? Si c'était lui qui avait dû épouser une femme et que j'avais dû le regarder faire sans rien pouvoir y changer ? Samaël Prewett aurait mon coeur à jamais alors que Conrad Selwyn venait de prendre possession de mon corps, j'étais maintenant à lui et je n'avais le droit de le contredire en tant qu'épouse respectable.


- année 2014 hiver fin d'année -
Il se tenait là devant moi alors que je venais de terminer ma journée de travail, il n'y avait pas eu grand chose, seulement quelques interrogatoires mené sous ma surveillance. Bon aussi pas mal de paperasse. Seulement, toutes préoccupations s'envola lorsque mon regard croisa le sien. Celà faisait bientôt dix longues années que je ne l'avais pas revue, depuis ce fameux jour de novembre 2005 où je me suis résolue à dire oui. Il n'avait pas changé, toujours ses cheveux roux un peu plus long, mais toujours un peu bouclé ou ondulé suivant les endroits, ses traits sur le visage s'était un peu durci mais c'est normal, après tout il avait 29 ans maintenant. Je n'ai pu détourner mon regard de lui alors qu'il avançait doucement dans l'atrium. « Madame Selwyn. » Formulation beaucoup trop formel, à quoi bon devais-je m'attendre ? Il avait dû se marier depuis ou alors simplement entretenir une relation ? Malgré toutes ces années, ce battement dans ma cage thoracique était toujours présent que je le voyais. Je le voyais passer à côté de moi sans même m'adresser un regard. « Je suis toujours amoureuse de toi. » Ne puis-je m'empêcher de lui dire me tournant vers lui avec un peu d'espoir. « Tu as choisi ton destin Azalée. » Et il avait diablement raison, je ne pouvais en vouloir qu'à moi-même pour ce châtiment.


- année 2016 fin d'hiver début d'année -
Lorsque j'ai découvert que j'étais enceinte, il a fallu que j'use de stratagèmes et accepte de partager ma couche avec mon mari pour prétendre que ce petit bout de vie que je tenais contre ma poitrine à cet instant était le fruit d'une de nos nuits charnelles et non pas le bâtard d'une liaison extra-conjugale. Partager la couche avec Conrad Selwyn après tant d'année à avoir insisté à faire chambre à part revenait à dire que j'acceptais d'avoir des relations sexuelles, j'avais conscience de ce fait. C'était ses conditions, je n'étais pas vraiment enchantée à l'idée de le laisser me toucher, il faut dire qu'il a certaine jouissance au lit qui ne me mette pas à l'aise c'est pour cela que j'ai toujours fait mon possible pour en rester loin. Oui, Samaël Prewett est le père de ce petit bébé de quelques heures, mais j'emporterais ce secret dans la tombe. Personne ne devait savoir, même si Samaël pouvait avoir des doutes sur la conception de ce bambin. Je l'ai nommé Camael Brian Selwyn. Camael me fait penser à Samael et c'était un prénom qui me tenait à coeur.


- année 2018 fin du printemps -
« Tu épouseras le fils Gaunt. » Il était hors de question que je fasse deux fois la même erreur. La veille au soir, Samaël m'avait demandé de me marier avec lui et cette fois-ci, j'ai répondu par l'affirmative. Je deviendrais Madame Azalée Prewett que ma famille le veuille ou pas. « Non, je ne le ferais pas Père, je prendrais moi-même mes décisions maintenant. » « Tu feras ce que je te dis de faire. Je suis encore le maître de cette famille. » « Je n'ai plus à vous obéir depuis que vous m'avez donné aux Selwyn. Alors, j'épouserais qui bon me semble, mais rassurez-vous père, c'est un sang-pur, votre pureté est sauve. » Je n'ai pas vu la gifle venir, mais je l'ai bien sentie la douleur de celle-ci. Je n'ai même pas attendu, j'ai juste transplané dans le manoir Selwyn que les parents de Conrad lui avaient offert en cadeau de noce, j'y séjournais toujours pour l'instant jusqu'à ce que je me marie une nouvelle fois et devienne la maitresse d'une autre demeure.

Azalée est très touchante, ça promet pas mal de drama

Bravo, tu as franchis une nouvelle étape dans ton aventure de Bellum Sanguis et te voilà désormais apte à jouer ! Mais afin que tout soit nickel et que le forum reste bien organisé, je vais te demander d'aller recenser ton avatar pour commencer. Si tu es un sang pur ou un sang mêlé, recense ta branche familiale car peut-être que de futurs joueurs viendront jouer ces personnages ! Ton personnage peut également avoir un don magique ou être dans un parti politique et même avoir un métier donc n'hésite pas à aller faire un tour dans les divers recensements !.

Désormais, je t'invite à aller ouvrir une fiche de liens & de rp afin de te lier à la communauté sorcière ! Tu peux également créer tes scénarios ou te faire une banque de lien.

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