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tel que nous avions commencé | Azrémis chapitre 2

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Azraël Rosier
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Azraël Rosier


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tel que nous avions commencé
Themis Greengrass


Thème |  Il était… impatient ? Oui, c’était certainement le mot qu’il cherchait dans son esprit fermé. Il avait passé la journée à fignoler des détails, à courir après des dossiers sans vraiment réussir à se concentrer. Azraël avait l’impression d’être un gamin, sourire idiot aux lèvres, pensées perdues vers le chemin de traverses.  Il y avait, dans une librairie, une demoiselle au sourire qui l’arrachait de terre pour l’envoyer jusqu’à l’Eden du ciel. Azraël, le si sérieux Azraël, le si grognon Azraël offrit même des compliments à des membres de son équipe, des saluts amicaux et, pour la première fois depuis des siècles, parti à l’heure du ministère.

Jamais il n’avait fini aussi tôt et jamais il n’avait autant appréhendé le temps qui lui restait. Jetant un regard à sa montre, fixant les aiguilles qui ne s’évadaient pas, il sentit son ventre se serrer. Imperceptiblement, juste assez pour lui arracher une moue bougonne. Ce n’était certainement pas le moment de stresser. Il avait affronté ennemis bien plus dangereux que la belle Themis, vaincu des mages noirs et des créatures autrement plus impressionnantes. Et pourtant, il n’arrivait à faire taire les soubresauts de son estomac.

Rajuste son costume un rien trop moldu, Azraël s’échappa, à pied de ministère pour remonter les longues allées de Londres en direction du chaudron baveur. Il ne prit pas même la peine de s’y arrêter.  Le vent, sur son visage, calmant son appréhension qu’il préférait garder secrète, sans signe sur son visage, sans signe sur ses gestes. Il était Azraël Rosier, le fier sang pur, celui devant lequel on s’inclinait et auquel on portait tout le respect que son nom et ses actions avaient créés. Il n'avait pas à avoir peur.
Il n'avait jamais à avoir peur.

Ces mains étaient pourtant moites alors qu'il avait l'impression d'être des années plus tôt. Autrefois, il y avait Emily à son bras et ils pleuraient la mort d'une mère qui n'avait été que trop absente. Autrefois, jamais Azraël n'aurait pensé que ses actes auraient de telles conséquences. Autrefois, Filius était encore son ami, presque ce frère qu'il n'avait jamais eu.
Autrefois, et seulement autrefois, il avait regardé Themis sans arrière pensées.

Il jeta un dernier coup d'oeil à sa montre. Elle allait fini dans quelques minutes, certainement encore avec des clients retardataires, pas encore prête à les mettre dehors. Le sorcier penètra dans la librairie, faisant teinter la cloche et il s'approcha des étagères, à la recherche sans le montrer de la belle sorcière à qui il avait donné rendez-vous. Il devait avoir 11 ans la dernière fois qu'il avait mis les pieds chez Fleury & Bott. Et rien n'avait véritablement changé.

Sauf lui, devenu adulte, devenu indécis. Il n'avait pas de listes dans la main cette fois. Seulement l'envie de retrouver sa belle sorcière. Sa dangereuse sorcière.

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Themis Greengrass


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Tel que nous avions commencé

Azraël Rosier & Themis Greengrass


La journée lui avait semblé interminable. Debout depuis l’aube, elle avait couru toute la journée dans la boutique, attendant l’heure de fermeture. Mais visiblement les clients avaient décidé de venir faire leur achat tard ce soir-là. Et quinze minutes avant la fermeture une petite dizaine de client se trouvaient encore dans Fleury & Bott. Valsant entre les conseils, le rangement et la vente, la brune commençait doucement à fatiguer. Finalement, les clients commencèrent à s’en aller, permettant à la Greengrass de ranger la boutique tout en la laissant ouverte jusqu’à vingt heures précise. Enfin la fin de la journée s’annonçait et elle espérait qu’il serait là, à l’attendre dehors. Mais peut-être était-ce le rêve de l’adolescente qu’elle avait été seize ans plus tôt.

Elle leva les yeux aux ciels en entendant la cloche de la porte d’entrée. Rangeant les livres qu’elle avait dans ses bras et attrapant un autre qui devait se ranger à l’entrée, elle se faufila entre les rayons pour trouver l’intrus qui n’avait pas dû lire les horaires d’ouverture.
« Excusez-moi…nous ferm…. Azraël ! »

La surprise teinta sa voix. Elle ne s’attendait pas vraiment à le voir rentrer dans la boutique. Son cœur avait raté un battement entre joie, surprise et ce drôle de sentiment qu’elle ressentait à chaque fois que leur regard se croisait. Le soulagement se ressentait de sa poitrine, il était vraiment venu, vraiment là. Il ne lui avait rien fait miroiter, il avait été honnête dans ses mots de la veille. Tout son corps papillonnait sous le coup de l’émotion et de la surprise. Elle se ressaisit cependant, face au livre qu’elle tenait dans ses bras en attente d’être ranger.
« Je range la boutique et on peut y aller. »

Un léger sourire navré, étira ses lèvres fines. Désolé d’être en retard, d’être débordé par des clients peut respectueux des ouvrages. Repartant au milieu des rayons, elle mit cinq grosses minutes à tout remettre à sa place. Elle sécurisa la caisse avant d’attraper sa cape et de rejoindre Azraël pour sortir. Elle s’enveloppa dans le bout de tissu pour supporter la fraicheur du soir. Une fois dans la rue, elle lança les sortilèges de protection sur la serrure et la porte de la boutique avant de se tourner vers le chef de la sécurité magique du pays.
« Et voilà, je suis libre pour ma soirée. »

Elle avait failli dire autre chose mais cela aurait pu être mal interprété ou aurait pu créer un malaise entre eux alors qu’ils tentaient de vivre et de recoller les morceaux brisés de leur passé. Ils n’étaient plus des adolescents impulsifs et têtus. Ils étaient tout deux des adultes responsables et plus réfléchi que par le passé. Mais chez Themis, la flamme brûlait toujours de façon ardente, elle le sentait désormais. Ses frères lui avaient fait éviter les Rosier depuis tout ce temps, enfouissant ses sentiments et ses émotions. Mais depuis la veille au soir, tout remontait à la surface de façon violente et imprévisible.


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Azraël Rosier
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Themis Greengrass


Thème |  A travers les rayonnages de livres, Themis apparaît, visiblement exténuée. Son regard, remplie de soulagement, transperce le coeur du sorcier. Doutait-elle vraiment de sa venue ? Azraël a l'impression d'être un chat perdu dans ce lieu qui ne lui est pas familier, avec cette femme qu'il ne connait finalement pas tant que ça. Alors, comme un gamin pris en faute, il passe une main dans ses cheveux, offre un léger sourire, perd ses moyens. C'est qu'il a l'air bien plus jeune ici. Comme jamais il ne s'est offert à personne, lui le maniaque du contrôle, lui l'homme que rien n'y personne ne pouvait chambouler. Même gamin, à peine sortie de Poudlard, il n'avait pas baisé les yeux, pas accepté qu'on le regarde différemment. Il n'avait pas vraiment sourit. Pas de la même manière que tout de suite alors qu'il s'offrait une chance de tout changer.

Il l'attends, s'attardant seulement sur les étagères. Des noms reviennent, des tranches se ressemblent. Azraël n'est pas un lecteur. Seuls ses manuels scolaires l'ont entraîné à travers les mots compliqués d'auteurs incapables de comprendre les plus jeunes. Le gout du papier, l'odeur particulière et la douceur des couvertures l'appellent pourtant alors qu'il attends Themis. Il refuse pourtant de s'avancer. Elle doit fermer. Si lui n'a pas d’horaire, restant parfois des heures et des heures au bureau à plancher sur un dossier, Themis n'est pas propriétaire de Fleury & Bott et doit se plier aux horaires exigeants du commerce.

D'un regard noir, Azraël fait reculer des clients retardataires et attends, toujours aussi patiemment, toujours aussi sagement. Tel un gamin dans un magasin de porcelaine, il n'ose pas bouger de peur de déranger les allées implacables. Le sorcier n'est pas à sa place et ne se sent pas du tout à l'aise. Ses doigts s'agitent, son souffle se bloque. Deuxième main qui passe dans ses cheveux. Stress au bout des paumes. Themis n'est qu'une femme. Pire, une femme qu'il a déjà eu, déjà possédé, déjà conquise. Revenir sur ces pas est idiot mais il ne peut pas s'en empêcher. Ne veut pas s'en empêcher. Pourquoi est-il venu ? Il n'aurait pu laisser que des mots en l'air, des espoirs éphémères. Bien plus facile que d'affronter les yeux verts dans lesquels il ne peut s'empêcher de se perdre.

Mais elle revient à lui et il s'éloigne de ses pensées. Son sourire est contagieux, n'atteint pourtant pas le sorcier. Fini les regards timides et les envies imprononcées. Il redevient celui qui contrôle, celui qui a fait de sa vie le masque dont il se déguise.

Leurs regards se croisent, s'attachent. Puis il remet son écharpe claire et s'avance à l'extérieur de la librairie, certain qu'elle le suivra. Leurs soirées... C'est étrange. Plein de souvenirs. La dernière fois... Azraël avait perdu sa mère, enfoncé dans son chagrin, bouffé par la rage et l'alcool. Il n'avait pas touché un seul verre depuis tout ce temps. Grâce à Emily et seulement grâce à elle.

Tu as envie de faire quelque chose en particulier ? Regard à la montre du sorcier dont les aiguilles dorées lui donnent plus d'indication que son ventre noué.  On peut aller manger un bout si tu veux ? C'est moi qui invite. Il serait bien aller au bar. Pour discuter, apprendre, découvrir. Mais l'appel de l'alcool est une sirène trop tentatrice qu'il ne laissera jamais raisonner. A moins que tu ais d'autres plans ? Il connait déjà les réponses, n'en attends aucune. Mais Themis est maîtresse de sa vie. Pour un instant. Pour cette liberté qu'il lui a promis de découvrir. Il lui a tout volé. Veut être excusé par celle qui ne lui en a jamais voulu. En mettant de côté sentiments et possible battement de cette myocarde menteuse. Juste pour cette promesse d'un pardon qu'il a déjà.

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Tel que nous avions commencé

Azraël Rosier & Themis Greengrass


Jamais elle n’aurait cru ce moment possible. Que tout ceci pourrait se faire, que cela serait bien ancré dans sa réalité, dans ce monde qui la rejetait de toute part pour son écart. Il était là, il était venu pour leur donner une chance, alors que quinze années plus tôt il avait tout rejeté, pensant que Filius accepterait le tout. Mais rien ne s’était passé comme ils avaient espéré. Filius avait brisé les fiançailles et les frères de la jeune Greengrass l’avait obligé à tuer l’enfant qui grandissait dans son ventre. Cela l’avait en partie détruite, sa réputation, toute la confiance qu’elle pouvait avoir en elle, son courage, sa force. Elle n’était de base pas encline à tenir à ses frères mais ces évènements avaient détruit bien des choses. Et aujourd’hui c’était la première fois, qu’elle s’autorisait un écart dans sa ligne de conduite, retourner vers le fruit défendu, vers les ennemies viscérales de sa famille. Henry serait fou de rage, Arthur tout aussi en colère et Charles… n’approuverait pas en silence mais n’irait pas la vendre, ne désirant que la protéger. Il lui avait souffler d’être prudente mais elle était irrémédiablement attirée par cet homme. Pas pour son nom, pas pour son sang, pas pour le pouvoir qu’il avait entre les mains. Juste par l’homme qui l’était, l’homme qu’elle avait vu noyé son chagrin dans l’alcool. L’homme brisé derrière les murs de fierté érigé.

Sortit de ce travail qui lui plaisait, elle continuait sur une soirée qui resterait probablement gravé dans sa mémoire, une soirée qui pouvait tout changer, qui pouvait transformer le reste de sa vie et elle espérait que cela irait dans le sens qu’elle désirait, que la peur de ses frères ne viendrait pas s’inviter entre eux, qu’elle retrouvait le courage de se dresser et de vivre comme Azraël lui avait demandé. Pour le moment, elle prenait le risque, elle voulait prendre ce risque et vivre pleinement ce moment, pour ne pas avoir de regret quand elle rentrerait chez elle.
La proposition de l’homme arriva de bon augure, Themis n’avait rien avalé depuis sa pause méridienne et n’avait pas prit une seule pause durant l’après midi et son estomac commençait doucement à réclamer son du pour reprendre des forces et être d’attaque le lendemain.
« Aller manger quelque part est une très bonne idée, je n’avais pas de plan particulier. »

Enfonçant doucement ses mains dans sa cape, la jeune femme baissa la tête un instant, reprenant ses vieilles habitudes avant de ressaisir et de remonter en compagnie du sorcier le chemin de traverse. Un vent frais soufflait dans l’allée populaire du Londres sorcier, forçant la brune à resserrer les pans de sa cape.
« Comment va Emily ? » demanda-t-elle.

Elle n’avait pas pu voir son amie la vieille et si elle l’avait vu lors d’une soirée ennuyante au ministère où la Rosier l’avait arraché aux griffes de ses frères, se jouant d’eux, Themis était toujours curieuse de savoir comment allait l’une de ses rares amies et elle ne désirait pas la perdre malgré le fait que leur famille ne s’entendent pas, elle ne souhaitait nullement la perdre.


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Thème |  Il lui offrit un sourire pour toute réponse. Ce soir, Azraël ne voulait pas manger dans un restaurant, bien trop symbolique pour ceux qui n'étaient que deux amis se retrouvant au détour d'un rendez-vous. Galant ? Non, certainement pas. Jamais pour le sorcier. Jamais qu'il s'obligeait à penser. Mais qu'étaient-ils finalement l'un pour l'autre ? Des amants, étrangers. Des parents qui n'en étaient pas, qui n'en étaient plus. Les "et si" s'enchainent dans l'esprit du directeur depuis qu'ils se sont retrouvés. Tout aurait été différent pour elle. Certainement pas pour lui. Il n'avait pas les épaules et la force autrefois. Juste assez pour la détruire, juste assez pour lui arracher tout avenir. Il devait se faire pardonner, le sentait, le vivait. Elle avait l'air offerte avec tant de facilité. Comme si rien n'avait compté, comme s'ils n'avaient été que deux jeunes adultes dont les erreurs n'avaient aucun arrière goût de cendre. Emily aurait pu le pousser s'il n'avait été aussi perdu dans l'alcool. Un soupir, unique murmure de ses souvenirs.

Et déjà il repartait, prêt pour définir l'avenir à sa manière. Il ne la laisserait plus tomber, certain certain. Mais était-il capable de lui offrir tout ce qu'elle voulait ? Tout ce qu'il lisait dans ces superbes yeux verts, dans ce minois tentateur ? Themis était une Greengrass. Et Azraël aurait dû se tenir loin pour ne pas encore empirer les relations entre leurs familles. Tant pis. Tant mieux. Peut-être arriveraient-ils à changer toutes les horreurs qu'ils avaient, sans vraiment le faire exprès, mises en place.

Il y a un café théâtre vers Westminster qui propose des comédies moldues plutôt amusantes. Azraël n'était pas un conservateur, qu'importait le nombre de fois où il parlait dans ce partie. Il ne voulait rien leur devoir, ne pas faire partie de leur rang mais son sang le poussait, toujours plus, à choisir les purs avant les autres. Pourtant, il en était persuadé, les sorciers devaient dévoiler leur identité. Montrer que de tous, ils étaient les rois. Les moldus avaient des choses à leur apprendre, grand bien leur en face. Mais ils avaient surtout des choses à leur devoir, eux que la magie avait laissé pour compte. Et là, devant Themis, il n'avait pas à cacher qu'il trainait, bien plus qu'à son compte, au milieu de ceux dont les inventions pouvaient être aussi fascinantes que destructrices. Si ça peut t’intéresser.

La discussion s'envole, s'échappe, s'évade. Emily. Le souvenir de ta soeur s'incruste dans tes yeux. Hier, elle discutait avec les autres sangs-purs, si fière et puissante au milieu des siens. Aujourd'hui, elle est partie, pour quelques jours, jusqu'à la sainte Russie de son époux.Emily est un électron instable qui dirige, contrôle avant de disparaître pour d'autres cieux.

Plutôt bien. Du moins elle semblait lorsqu'elle est partie ce matin. Même si ces collègues ont encore du mal à la respecter et à accepter qu'elle soit leur supérieur. Ils sont tous persuadés qu'elle est derrière une machination quelconque. Ils n'aiment pas l'échec, encore moins lorsqu'une femme les a surplombé.

Pas de souries. Les vieilles habitudes reviennent, amantes possessives.

Mais tu connais Emily comme moi. Elle ne se laissera pas marcher sur les pieds.

Jamais. Plutôt mourir pour la cruelle sorcière à l'âme obscure. Ton regard s'égraine à celui de Themis, le croise, le dévore. Puis s'éloigne, comme toujours. Il ne faut pas toucher au fruit défendu. Car tu seras le premier à t'y écorcher les doigts.

Elle aimerait bien te voir je pense. J'ai beau être son frère, elle ne peut pas tout me confier. Une présence féminine lui fera du bien.


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Être loin des familles respectives permettait moultes choses, des choses qu’aucun d’entre eux ne se serait permis. Être soit même, ne pas prétendre. Montrer son vrai visage derrière le masque quotidien qu’ils doivent recouvrir afin de sauver leur peau, leur apparence et leur réputation. Loin de ses habitudes trompeuses, les vraies idéologies ressortaient et ainsi aucun des deux n’étaient réellement conservateur, dans cette lutte de conservation de cette idéologie traditionnaliste. Ainsi, la jolie brune aux yeux verts ne s’offusqua pas de la proposition de son compagnon du soir. Elle ne se mêlait pas d’elle-même à ceux qui étaient dénués de pouvoir magique. Mais elle ne leur voulait aucun mal. Loin d’être aussi progressiste que les réformateurs à vouloir lever le secret magique, la jeune femme se classait plus comme une modérée dans l’âme et cela convenait parfaitement à son caractère.
« Avec plaisir, je ne connais pas grand-chose au théâtre non magique, probablement découvrirais-je de jolie surprise. »

Amoureuse de la littérature dans l’âme, le théâtre n’était pas dans ces lectures quotidiennes. Les sorciers n’étaient d’ailleurs pas dès plus friand de ce style littéraire. Peu d’auteur s’aventuraient dans ce domaine, contrairement aux moldus. Et dehors de quelques Shakespeare venue s’immiscer dans leur monde, la jeune femme ignorait bien des choses.
La conversation glissa avec douceur sur la sœur cadette de l’auror. Ainsi, la née Rosier était partie quelques jours dans la famille de son époux. Themis ne put qu’acquiescer face aux paroles d’Azraël concernant ce nouveau poste qu’elle avait obtenue. Son amie lui en avait rapidement parler, il n’y avait rien à faire à part attendre et espérer que tout soit aussi blanc que neige. La Greengrass désirait faire confiance à son amie et ne la soupçonnait nullement de magouille pour obtenir ce poste haut placé au ministère.
« Elle m’en a rapidement parler l’autre jour. Elle m’a dit, je crois, qu’il voulait que tu te charges de l’enquête la concernant ? Pour essayer aussi de te mettre des bâtons dans les roues ? »

Mais elle savait effectivement très bien, qu’Emily s’en sortirait quoiqu’il arrive. Elle était féroce et était devenue dangereuse au fils des années. Là où Themis était l’innocence et la soumission, Emily en était l’opposé et pourtant leur amitié était intacte et forte. Certains disaient que les opposés s’attirent, il y avait probablement du vrai dans ce dicton.
« Je crois qu’ils ont même cherché à faire intervenir Charles…mais il a refusé de s’en mêler. Ça n’a pas vraiment plus aux deux autres. »

Elle avait entendu une dispute entre Henry et son cadet. Mais personne n’osait trop longtemps s’opposer à celui qui brillait dans la famille Greengrass. Il n’y avait personne pour lui faire de l’ombre et pour le corrompre. Même s’il ne portait pas la famille Rosier dans son cœur, l’homme restait droit dans ses bottes et ne cherchaient nullement à les écraser.
« J’essaierais de lui envoyer plus de hibou… »

Pour essayer de la voir plus souvent ? Cela risquait d’être compliqué avec ses trois frères qui la surveillait beaucoup trop. Elle cherchait parfois sa liberté malgré le fait qu’elle ait son petit appartement, loin du manoir familial. D’ailleurs, le plus jeune de ses frères avait comprit la veille et avait fait en sorte de retenir quelconque envie à Henry et Arthur de convoquait la jeune femme. Charles n’approuvait peut-être pas, mais il n’irait pas contre elle…contre eux. Si cela pouvait la faire sourire, si cela pouvait la rendre heureuse. Et les battements frénétiques dans sa poitrine en était témoin. Ses émotions valsaient de façon effrénée, rien ne semblait pouvoir les arrêter. Et lorsque leurs regards se croisaient, ce cœur cessait de battre un instant pour rester accroché aux ténèbres de ses yeux. Au fond d’elle, Themis savait qu’elle allait se brûler les ailes, mais c’était plus fort qu’elle. Toujours revenir, toujours le souvenir et ce cœur qui s’exprimait de façon trop violente, incontrôlable.

Ils s’engagèrent alors dans le Londres moldus, où leur drôle d’engin crachait parfois des nuages sombres à l’odeur désagréable et faisant des étranges bruits stridents. Leur vie était animée dans leurs rues bondées, contrairement aux mondes sorciers visiblement plus calme en apparence. Les gens marchaient vite, se bousculant parfois, prenant à peine le temps de s’excuser. La Greengrass n’était pas dès plus à l’aise, son regard se posait parfois sur un individu, effrayé par temps de vie, de mouvements et d’incompréhension. Elle ne se promenait jamais du côté moldu. Sans s’en apercevoir, sans en avoir conscience, elle se rapprocha instinctivement du sorcier à ses côtés.


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Azraël Rosier
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"the power of love" thème |  Un rire, aussi bref que léger, s'échappe des lèvres du sorcier aux mots de Themis. Les imbéciles qui l'avaient mis sur le dossier pensaient les faire tomber tous les deux. Ils ne feraient que dévoiler leur identité pour que d'autre têtes tombent. Jamais les leurs. Les Rosier étaient présents depuis trop longtemps, ambitieux depuis trop d'années pour que de minables sangs mêlés puissent s'opposer à eux. Seuls les Greengrass et les Nott pouvaient encore leur faire de l'ombre, tout à la haine qui opposait leur famille pour quelques brèves histoires trop lointaines. Combien d'années encore avec que les scandales soient enfin balayés par d'autres ? Les sangs purs n'oubliaient pas, jamais. Et, malgré leurs airs pincés et leurs visages si fièrement relevés, ils étaient aussi friands de potin que les autres. N'avaient-ils d'autre choses à faire que se tirer dans les pattes ?

Tel un enfant pris en faute, Azraël était incapable de se remettre en question. De comprendre qu'il avait brisé des alliances et des promesses. Lui n'avait rien fait. Lui avait déjà trop fait. Et en refaisait encore bien trop en compagnie de Themis, si seule et si offerte dans ce monde moldu qu'elle ne connaissait pas, n'avait jamais croisé. Les mots s'échappèrent de sa gorge, glissant de ces lèvres qu'il ne parvenait à éviter. Elle n'était pas dans son élément. Tremblait déjà en se rapprochant de lui. Les sorciers avaient beau parler, les moldus et eux n'étaient pas les mêmes. Pas du même monde, pas les mêmes désirs. Science obscure face à magie clairvoyante. Bruits contre murmures.

Ils veulent faire tomber ceux qui parlent trop ou qui réussissent trop bien. Jalousie, rien de plus. Ton frère a eu raison de rester loin des rapaces. Mais ils sous estiment leurs adversaires et s'en mordront les doigts. Le ministère est un nid de manigance et je doute qu'ils soient tous aussi prêt qu'ils le pensent à luter contre nous.

Mots glaciaux, oubliés dans un sourire qui n'a rien de bon. Azraël n'est pas le héros de l'histoire, ce bon abrutit gentil dévoré par les autres. Lui aussi mord, lui aussi brûle. Sans traîner dans les mêmes horreurs que sa soeur. Finalement, si Charles ne le haïssait pas autant, ils auraient certainement pu être proches. Loyaux et surtout droit. Dans leur travail seulement. Envers leur famille seulement. Jamais pour les autres, jamais pour autre chose.

Les moldus se massent et s'amassent, trop proches, trop intrusifs. Les doigts du sorcier courent déjà à sa baguette, glissent déjà sur le bois tendre. Refuse. Aujourd'hui, le secret est encore protégé. Aujourd'hui, il n'a pas son mot à dire. Un silence qu'il haït. Un silence oppressent pour ceux qui valent tellement mieux que les microbes grouillant sous leurs pieds. Une voiture les rapproche, un soupir les étreint. Et Azraël lui offre son bras, compassion au fond de son regard sombre.

Ils font beaucoup de bruit mais ne sont pas bien dangereux ne t'inquiète pas.

Protecteur. Toujours.
Jamais.

Il aurait dû l'être. N'était qu'un déchet. Veut rattraper des erreurs qu'il n'a pas faite. C'est sa famille qui devrait ramasser les morceaux. Sa famille qui devrait l'aider. Pas lui, jamais lui. Themis avait les siens à ses côtés. Mais les frères sont aveugles et les esprits sourds. Cette faiblesse, marquée, affichée en si gros, n'était plus ce que le sorcier voyait. Il y avait bien plus derrière les émeraudes, bien plus forts et bien plus grand. Si seulement on l'avait laissé exprimer les sensations et les sentiments.

Découvre, on est là pour ça après tout.

Et cette fois, le sourire est réel. Un de plus, un de trop. Il se ressemble si peu. Mais il lui a promis. De sortir de la cage où elle était enfermée et d'enfin ouvrir ces ailes.

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Le Ministère était une sphère bien étrange pour la Greengrass, les tentatives de corruption, les coups bas générés par la jalousie de ceux ne pouvant atteindre les sommets qu’ils désiraient car peut-être pas assez compétent ou alors trop vaniteux pour s’apercevoir qu’il y avait un problème dans le fait qu’ils n’arrivaient pas à monter les échelons. Les Rosier étaient puissants malgré les rivalités avec les Greengrass et les Nott. Mais Charles avait senti visiblement le traquenard et avait refusé. Il était intègre et bien trop lié aux Rosiers pour oser s’aventurer sur un dossier les concernant. Terrain trop glissant, terrain miné. Mais le haut juge n’en pensait pas moins très probablement. Il ne portait pas Azraël dans son cœur et ce n’était pas quelque chose qu’il cachait. Cependant, Charles n’était pas aveugle sur les émotions de Themis et ce qu’elle éprouvait pour le chef de la sécurité magique. Il voulait la protégée comme il le faisait depuis qu’elle était née. Charles était l’ancre de la jeune femme au milieu du reste de la famille. Elle arrivait à ne pas trembler, à garder la face et à ne pas sombre face à ses aînés qui la terrifiait.

Le monde moldu est un immense océan à l’abîme profonde et terrifiante. Themis n’y connait rien. Ayant vécu protéger de ceux qui n’était pas comme eux, de ceux qui était dénué de pouvoir magique. Pourtant, elle n’éprouvait aucune haine à leur encontre, mais à ce moment précis, elle en avait peur. Il était physique pas différent d’eux. Leur code vestimentaire plutôt classique même s’ils ne portaient nulle robe de sorcier, préférant des pantalons serrés parfois outrant aux yeux de la sorcière. Leur façon de se déplacer était en revanche si différente. Leur drôle d’engin qui était des carcasses métalliques vrombissant et produisant d’étrange bruit comme une personne écraser un objet en forme de roue devant lui. Cela l’effrayait, elle ne se sentait pas en sécurité et s’était rapproché d’Azraël sans s’en apercevoir. Le sorcier lui présenta un bras rassurant, protecteur. La Greengrass laissait son instinct s’exprimer, ne réfléchissant pas, et accepta ce bras salvateur. Bien que cela n’abaissait pas sa méfiance à l’envers de ses gens beaucoup trop pressé pour un soir. Les mots d’Azraël permirent à leurs yeux de s’accrocher encore une fois, intense. La sorcière aux yeux verts hoche délicatement la tête, il allait lui falloir un peu de temps pour se détendre face à ces gens aux comportements étranges.

Apprendre, les observer, les découvrir. Cela se résumé à vivre par elle-même, loin du carcan et des dictats familiaux. Au moins, ici, Themis savait que ses frères ne pourraient la trouver. Ils ne penseraient pas un seul instant à ce qu’elle puisse se trouver du côté moldu. Ce serait donc le dernier endroit qu’ils viendraient fouiller pour la retrouver. Alors elle pouvait essayer de découvrir ce monde qu’elle ne connaissait pas en dehors de ce qu’on lui avait dit et sur lequel elle n’avait jamais émis de jugement car elle ne les connaissait pas, ne les côtoyait pas. Azraël se montrait encourageant, souriant, chose peu habituel quand on connaissait assez le sorcier. Themis prit alors une grande inspiration pour tenter d’ouvrir ses sens à ce monde étrange, dépourvu de la moindre magie mais aux objets bizarres. D’ailleurs, elle nota que certains parlaient tout seul, un petit objet dans la main. Étrange comportement.
« Certains ne semblent pas très sain d’esprit, il parle tout seul ou à un objet…N’ont-ils pas des médecins pour soigner ce genre de maladie ? Nous n’avons pas ce type de comportement chez nous…ou alors… ils sont hospitalisés à St Mangouste… »

Elle avait soufflé cela à son compagnon du soir, après avoir croisé ledit individu qui semblait parler à son objet sans que cela n’attire les regards. Ce monde était de plus en plus étrange.
« Rassure-moi, ce que nous allons voire n’est pas aussi étrange que ça ? »

Elle était curieuse mais soudainement inquiète. Elle n’était pas un monde qu’elle connaissait, qui pouvait la rassurait. Tout était nouveau, étrange, effrayant parfois. Les moldus étaient réellement d’étranges spécimens. Elle ne comprenait pas comment certains pouvaient espérer une cohabitation harmonieuse entre eux. Les deux mondes étaient si différents, les habitudes également. Ce n’était après tout pas une mauvaise chose de se cachait de ses gens qui pour certains ne semblaient pas avoir toute leur tête.


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Themis Greengrass


"keep the streets empty" thème | Les moldus pouvaient sembler fous pour ceux qui ne les cotoyaient pas. Ils avaient tronqué la magie contre de la technologie, parfois bien plus mortelle que ce que les sorciers étaient capables de faire. Ils avaient enclenchés des guerres meurtrières, offert des monstres au monde. Et pourtant, Azraël les trouvait fascinant. Comme un homme au dessus d'un laboratoire de fourmis, il les regardait évoluer à leur rythme, bien trop rapide. Il le regardait essayer, échouer comme dans leur habitude et refaire, encore et encore, les cycles éternels de leur histoires. En dix ans, les moldus avaient cru avancer de cent et avaient en vérité reculé de mille, s'accrochant aux pattes des fils qui les rendaient trop facilement manipulable, pantin désarticulé aux consciences appauvris. C'était ces fils que le sorcier voulait reprendre. Ceux qui contrôleraient les moldus contrôleraient le monde. Tels des proies, ils s'étaient reproduits, trop reproduits et leur surnombre serait fatal si les sorciers ne s'imposaient pas au plus vite.

Mais ces passés, discrets murmures à son oreille damnée, restaient enfermées dans le cercle trop fermé de son esprit. Elles ne revenaient que lorsqu'il s'approchait des créatures, que lorsqu'il le redécouvrait.

Je crois qu'ils appellent ça un téléphone. Ca leur permet de se parler à distance, vocalement ou à l'écrit. Ils y sont totalement accro et payent parfois des petites fortunes pour certain objets à la mode. Les moldus sont un brin particulier quand on ne connaît pas leurs technologies. Ils inventent plein de choses pour ne jamais être seuls et combler le manque dû à la magie.

Etait-il fasciné ? Moins que ce qu'il semblait.
Plus qu'il ne voulait le dire.

Les grosses machines en métal qui font un bruit atroce sont des voitures. Elles leur permettent de parcourir de très très grande distance bien plus rapidement qu'à pied. Le voilà qui jouait au guide touristique dans ce Londres qui n'avait rien à voir avec le leur. Et il s'amusait presque à monter à Themis les us et coutumes des moldus, sourire accroché aux lèvres, loin de son travail, loin de l'homme qu'il se forçait à être. Quand ils veulent se déplacer en ville, et comme ils sont trop nombreux, ils se tassent là dedans. Il montra du doigt une bouche, surplombée du fameux rond rouge et bleu. Le métro. Pour être honnête, je n'y suis jamais rentrer. Les spécialistes des affaires moldus nous ont dit que c'était assez horrible comme expérience et qu'il n'y a bien qu'eux pour être assez idiot pour se tasser dans des petites boites en métal.

Puis un sourire, aux mots de la sorcière. Le spectacle avait beau être moldu, il leur permettrait surtout d'être loin des commères sorcières. Themis Greengrass et Azraël Rosier. Une hérésie pour toutes les familles. Tous, jusqu'à Emily, gronderaient à ceux qui rejouaient leur jeunesse sans se soucier des conséquences. Devait-il obligatoirement en avoir ?

A l'exception d'un téléphone qui pourrait sonner pendant le spectacle, pas vraiment. J'entends par là de la musique qui sortirait de nul part. Je pense que, sur certaine chose, les moldus essayent de se comporter comme nous. Le café où je t'amène est fréquenté par un autre public que ceux que tu croises ici. Plus... Sophistiqué.

Plus riche surtout. Plus propre à comprendre la vieille école qu'était le monde sorcier. Car Azraël avait bien vu que les moldus ne se comportaient pas tous de manières égales les uns envers les autres. Bien des choses dans leur monde étaient étranges. Trop de choses à comprendre avant de faire tomber le secret.

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Malgré les explications d’Azraël, Themis trouvait cela profondément étrange. Elle ne comprenait pas comme on pouvait parler à une boite sans que personne ne trouve cela étrange en pensant que quelqu’un pouvait entendre à travers. Cela était dénué de bon sens. Surtout quand la personne n’était pas visible à ses côtés. Certains sorciers utilisés les cheminés pour communiquer rapidement mais leur tête était visible dans les flammes vertes et magiques. Mais là… c’était bien trop farfelue pour l’imagination de la sorcière. Elle doutait pouvoir un jour les comprendre et surtout ne pas les trouver éberlués. Inventer des choses pour ne pas être seul était définitivement contre nature. Londres était une ville immense avec des millions d’habitant, comment pouvait-on se sentir seul ? Décidément, même en essayant, la jeune femme n’arrivait à les comprendre et à les trouver sain d’esprit.

Quant au grosse boite métallique qui vrombissait et qui parfois émettait des nuages sombres malodorant qu’ils appelaient voiture était leur moyen de voyage. Certains ressemblaient même au magicobus mais en rouge. Les plus petites devaient donc être des modèles miniatures pouvant transporter moins de monde. C’était moins étrange que les téléchose auquel ils parlaient.
« Leurs voi..rures ressemblent au magicobus en faites mais en modèle réduit. C’est pas idiot, moins que leur boite où il parle à une personne qui se trouve pas à côté d’eux. Cette notion est vraiment étrange…Et terriblement effrayant, à se demander s’ils sont sains d’esprit. »

Surement mais pas aux yeux de la sorcière. Elles se rendaient compte à quel point la magie était précieuse et qu’elle ne pouvait vivre sens. Cela faisait partie de son quotidien et lui faisait gagné un temps fou. Et quand elle était pressée ou en retard, ils lui suffisaient de transplaner ou de prendre le réseau de cheminée, en espérant qu’il ne soit pas trop encombré aux heures de pointes. Et d’après Azraël, les moldus utilisaient une chose encore pire que les boites pour parler. Ils utilisaient des boites métalliques pour se déplacer et ils s’entassaient dedans. Themis ne put qu’écarquiller les yeux, choqué par les mots du Rosier. Les moldus étaient vraiment d’étrange spécimens qui devraient se faire soigner par des psychomages pour les faire revenir à la raison.
« Quel drôle d’idée… Ils ne doivent pas avoir toutes leur tête, ce n’est pas possible autrement. »

Azraël la rassura sur l’endroit où ils se rendaient mais l’idée que ces boites auxquels ils parlaient puisse émettre de la musique sans qu’on le veuille laissa encore une fois la sorcière sans voix. Décidément cet objet était été le mal incarné.
« Espérons aucune de ses choses ne viennent dérangés par sa musique la pièce. »

Ils marchèrent encore quelques minutes pour arriver devant une bâtisse à l’architecture ancienne qui pouvait rappeler certains bâtiments sorciers. C’était donc un environnement un peu plus familier pour la Greengrass qui découvrait le monde moldu. Et comme lui avait promis Azraël, les personnes présentent autour d’eux était bien moins sauvage que quelques rues plus tôt. Nulle boite étrange dans les mains, ils conversaient comme des personnes civilisées, possédaient des tenus élégants qui ne choquait pas la trentenaire.
« Effectivement, ceux-ci sont beaucoup moins étrange. » souffla-t-elle avec un sourire délicat sur les lèvres.



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"a million little pieces" thème | Un nouveau rire échappa au sorcier. Un moldu passa à côté d'eux, hurlant à moitié dans son téléphone et le sorcier rapprocha plus encore la jeune femme de lui. Pour quelqu'un qui n'avait jamais mis une patte à l'extérieur, le spectacle ne pouvait en effet qu'être effrayant. Chacune de leur action avaient pourtant une explication. Une raison, une pourquoi. Et Azraël savait que certain, parmi les sorciers, rêvaient de découvrir tout ce qui faisait des moldus des créatures si différentes. Ce n'était pas le cas de Themis et Azraël ne pouvait s'empêcher de sourire. Mais ainsi, ici, ils étaient d'autre. Ils redevenaient juste des adultes. pas des sorciers, pas des sangs purs. Sans leurs terribles obligations.

Imagine que tu te retrouves très loin de Charles pendant longtemps. Tu aurais envie de lui parler, de parler également à Nyx non ? Et bien avec un téléphone, tu pourrais le faire où que tu sois sur Terre.

Doux sourire, explications rapides. Themis était adorable. Il la trouvait attachante et surtout si belle avec toutes les interrogations dans ces yeux. Presque innocente, telle une enfant face à des nouveautés extraordinaires. Il savait, sentait plutôt, que le monde sorcier était bien plus fait pour la discrète sorcière. Et c'était ça qu'il aimait. Azraël n'avait jamais aimé les femmes exubérante, jamais aimée celle qui désirait qu'on les voit, qu'on les remarque. Themis était un bijou secret qu'on découvrait seulement en cherchant attentivement. Un bijou qu'il rêvait de polir. Qu'il avait approché, une fois de trop. N'avait en vérité plus jamais le droit de toucher.

Mais, sa main contre son bras, il souriait. Les interdits le revigorait. La présence de la sorcière l’adoucissait. Il se sentait autre. Aimait ce qu'il voyait.

Nouveau rire devant les paroles étonnées de la sorcière. Il se contenta d’acquiescer. Parfois, les moldus sont stupéfiants et leurs réactions plus qu'anormales. Tels des animaux, ils foncent. Tels de moutons, ils s'enfoncent tous dans le danger. Puis se plaigne d'y succomber. Aucun instinct. Aucune défense. Aucune capacité de réflexion. Eux n'ont pas la magie. Par instant, Azraël en viendrait presque à avoir pitié. Avant de se rappelle qu'ils ne sont finalement rien d'autre que du bétail devant servir aux sorciers.  Comprendre que, sur la chaîne alimentaire du monde, ils ne sont que seconds.

Les deux sorciers contenues leur chemin. Le théâtre est beau, il n'y a d'autre mots possibles. Aussi vieux que les bâtiments sorciers et, à l'intérieur, les costumes côtoient les robes. Eux, toujours tirés aux quatre épingles, font bien moins tâches que dans la rue dont ils sortent. Galant, après un bref regard à la montre qui ne le quitte pas, Azraël propose à la jeune femme de s'asseoir boire un verre avant que le spectacle ne commence. Il ne la laisse pas choisir. Commande pour eux un verre de champagne et un accompagnement sans alcool pour lui.

Le nom de l'auteur de cette pièce ne devrait pas t'être inconnu. Le Roi Jean est un chef d'oeuvre et je ne l'ai jamais vu aussi bien joué dans notre monde. Shakespeare avait beau être des nôtres, les moldus ont parfaitement compris son oeuvre.

Le voilà qui dévoilait des passions qu'il n'aurait montré à personne d'autre. Mais, sans l'alcool, Azraël avait dû se découvrir d'autre passion. S'oublier dans d'autre merveilles. Et le théâtre avait eu son coeur avec une facilité déconcertante. Pendant quelques heures, il oublia tle monde auquel il appartenait. Non pas qu'il ne l'aimait pas, c'était même le contraire. Mais les responsabilités nouaient ses muscles et son esprit. Ici, il n'avait plus besoin de réfléchir. De répondre aux journalistes. Juste de se fondre dans la masse et d'écouter d'autre enfiler des masques.

J'espère que tu ne trouveras pas cela trop barbant. Il arrive parfois que certain spectateur ressortent déçu...

Ce n'était pas de l'inquiétude. Qu'il essayait de se persuader. Car au fond, il frémissait d'appréhension qu'elle ne passe pas un bon moment. En sa compagnie. Pour cette soirée où, enfin, il pouvait essayer de réparer ces terribles erreurs.

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Themis n’était toujours pas convaincu par l’usage du téléphone, cette boite étrange ne lui inspirait aucune confiance même si visiblement elle était fort pratique pour les moldus pour communiquer sur de longues distances. Les hiboux ne pouvaient certes pas parcourir de très longues distances, mais il y avait toujours le réseau de cheminée qui était bien plus fiable et moins effrayant à l’idée de parler seul à une boite.
« Je crois que je préfère les cheminées, au moins je vois la personne et je ne parle pas à une boite… seule… »

Passer pour une éberluée était le dernier des désirs de la sorcière. Elle était déjà mal vu par ses pairs à cause de son écart de comportement durant son adolescence, alors elle allait éviter tout nouveau scandale. Et tout comme eux, les moldus semblaient avoir plusieurs caste ou catégorie de personne. Ceux allant au même endroit qu’eux étaient plus calme, plus raffiné dans leur accoutrement. Themis se sentait bien plus en sécurité en leur compagnie.

Azraël l’entraîna pour boire un verre avant la représentation. La jeune femme ne protesta pas, se laissant guider par le sorcier qui semblait bien plus à l’aise qu’elle dans ce monde dépourvu de magie. Il lui parla ensuite de la pièce, et le nom ne lui fut pas inconnu, elle fut même surprise. Shakespear avait traversé les frontières, les âges et les deux mondes. Peut pouvait se tarder d’avoir réussi.
« Et bien je suis curieuse de voir cela. Je ne connais la pièce que de nom, je n’ai pas eu l’occasion de le lire donc je vais découvrir ça ce soir. »

Elle était néanmoins surprise de voir que le sorcier connaissait cela. Il n’était pas client régulier de la célèbre boutique de livre du chemin de traverse. La jeune femme n’aurait jamais pensée qu’il se serait intéressé au théâtre au point de venir voir des représentations moldus. Il la surprenait et Themis ne pouvait niais qu’elle appréciait découvrir l’autre facette de ce sorcier qui faisait vibrer son cœur depuis des années. Tout le mystère l’entourant le rendait certes attirant mais ce n’était pas que cela qui avait fait chavirer le cœur de la Greengrass, il y avait quelque chose en plus. Elle n’aurait pu dire quoi mais elle s’y accrochait et découvrait le sorcier que son cœur avait choisi avec patience et bonheur à chaque nouvelle découverte. Et les tensions entre leur famille, faisaient naître encore plus cette petite flamme dans le cœur de la brune. Une petite flamme qui s’était éteinte quinze ans plus tôt.
« Oh j’en doute, ne t’en fais pas pour cela. Mais comment ça se fait que tu connaisses autant de chose sur eux ? »

Sur ceux que les leur qualifierait d’inférieur. Mais qui était plus nombreux et donc plus fort, les forçant à se cacher depuis de nombreux siècles. Le métier d’Azraël lui permettait certes de naviguer dans les deux mondes, mais en savoir autant signifiait les côtoyer, les observer et échanger avec ces gens pour la plupart inciviles.

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