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Je ne fais pas vraiment attention à ce qui m’entoure. Nous nous retrouvons pour manger avec l’équipe, et que je leur parle des évolutions de la procédure me concernant. Je ne leur cache rien, autour d’une assiette du ragoût du Chaudron Baveur ; ni les faits qui me sont reprochés, ni les raisons de mon geste. Ils savent maintenant, mes collègues, que le ministère me met sur la sellette. Je peux toujours faire mon travail, mais ils m’ont à l’oeil. Trop de débordements. De suspects malmenés, de prévenus qui ne sont plus en état de parler ou que je manque, par excès de zèle sur le terrain. On n’a pas encore tranché sur mon avenir comme responsable d’équipe, au sein du Bureau des Aurors. Mais clairement, toute forme d’avancement est en suspend, et on m’a bien fait comprendre que je ne devais plus rester concentré sur de vieilles affaires, qui ne manqueront plus d’être classées par le Magenmagot tant elles remontent. Mon absence de résultats sur cette enquête, sur ce « complot général » dont je défends la thèse depuis quatre ans, porte un coup sévère au crédit que mon expérience d’auror m’a apporté au fil des années ; dix ans de succès se sont retrouvés balayés par ces questionnements, par ce manque d’avancée. On m’a mis en garde, sur ma gestion de l’équipe et sur la dispersion de mon attention sur des sujets qui n’en valaient plus la peine.


J’ai rétorqué que l’enquête serait ouverte, jusqu’à ce que je puisse retrouver la totalité des coupables. La piste McMahon n’est pas aussi froide que le corps de ce suspect, je sais que je peux y arriver. L’équipe est en tout cas prévenue que je risque d’avoir des problèmes. Je les motive ; si on trouve les clés de tous ces mystères, on sera en position d’expliquer tous les événements récents, que je suspecte d’être intimement liés à ces affaires que l’on se traîne depuis un moment. Une clef unique pour tout démêler.


Nous nous séparons après quelques bières aux épices magiques, et je me rends compte que j’ai complétement oublié une petite course. Je file vers la boutique de la Ménagerie Magique. Je n’ai plus rien à manger pour les chats sauvages qui passent sans arrêt dans la remise et dans la cour, plus rien non plus pour les chevaux de mon ex-compagne, que j’aurais pu rendre à sa famille mais que je n’avais pas eu le courage de changer de pré. Ils étaient restés là, aux bons soins d’un moldu de la petite ville non loin, que j’avais payé pour s’en occuper, pour les soigner. Un vaitérinerfs ou quelque chose dans ce genre-là, un étudiant. J’avais eu son contact par une boutique, en ville, un jeune homme qui cherchait des animaux pour s’occuper les week-end, et pour parfaire ce qu’il étudiait à l’école. Très compétent. Très doux. Je l’avais observé plusieurs fois… Mais je n’avais aucune confiance dans ses remèdes de moldu, alors je continuais d’acheter tout ce qu’il fallait pour ces animaux sur le Chemin de Traverse. On me livrait un dimanche par mois.


Il faudrait quand même que je décide quoi faire de ces deux chevaux, un jour ou l’autre. Plus le coeur à les monter, je ne les voyais que rarement. Ils me rappelaient trop Krystel, et j’avais moins de temps qu’auparavant, obnubilé par mes recherches et par ma quête de vérité. Il fallait quand même que je les nourrisse… Il fallait que je pense à eux, que je leur trouve une solution.


Et c’est plein de ces questionnements que je rentrais dans quelqu’un, qui, tête aussi baissée que la mienne, ne faisait pas plus attention que moi où elle allait. Une femme. Sans le vouloir, un bref instant, nos corps entrent en contact. Son front contre mon nez. Et comme un flash, mon coeur enfle, chargé de ses émotions. Mélancolie, nostalgie, coeur tourné vers un passé révolu ; je décryptais ces émotions avec la force de l’habitude, devenue instinctive après trente-quatre ans passés à absorber les émotions qui passaient à ma portée.


Je me masse le nez, étouffe un juron sous ma moustache et me redresse, balbutie des excuses.



| Je suis vraiment désolé, je ne faisais pas attention où j’allais. Je ne vous ai pas fait mal? |


Je la détaille du regard, me rendant compte que je connaissais peut être cette femme brune, de taille moyenne. Pommettes hautes, traits fins, elle était très belle, et son visage me disait véritablement quelque chose. Poudlard, peut être? Je n’oubliais pas ce sentiment de nostalgie, de mélancolie, que j’avais ressenti…


| On ne se connaîtrait pas, par hasard ? Vous me dites quelque chose. Je suis désolé, ma mémoire me joue des tours ces derniers temps, d’ordinaire j’ai une excellente mémoire des visages. |
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La journée touchait à sa fin et je devais fermer le magasin. Je refis un énième tour de boutique, rangeait les derniers livres laissaient à l’abandon par des clients non scrupuleux, mettait les recettes du jour dans le coffre-fort dans l’arrière-boutique que je verrouillais à l’aide d’un sortilège avant de sortir par la porte principale et verrouiller pour la nuit la plus grande librairie sorcière du pays. Je n’aimais pas spécialement ce genre de journée où j’étais en charge de cette étape, la pression était grande et même si la confiance du gérant m’honorait, je préfère ne pas à avoir le faire. Cependant, j’obéissais et faisait mon travail avec tout le sérieux dont j’étais capable. Je vérifiais plusieurs fois que toutes les protections étaient en place et que la porte était bien fermée avant de remonter le chemin de traverse qui était peu peuplé à cette heure-là. La nuit commençait à recouvrir Londres et la fatigue m’accablait déjà pas mal. Je passais une main sur mon visage, réprimant un bâillement.

Je me plongeais dans mes pensées pendant que je remontais l’allée, je ne faisais guère attention à ce qu’il se passait devant moi. Je pensais à Charles en priant pour qu’il ne vienne pas me chercher pour nouvelle réunion des conservateurs ou pour une réception quelconque où je m’ennuierais à mourir tout en me rappelant ce que j’avais gâché dans ma jeunesse. Mes frères ne m’aidaient pas à tourner la page alors que je ne demandais que cela. Je devais encore vivre avec la honte de ce que j’avais fait quinze années plus tôt. Je me retins à soupire qui se transforma en une percussion violente, impromptu qui me fit raté un battement de cœur, laissant la peur m’envahir avant que la culpabilité ne vienne me ronger de ne pas avoir fait attention à où je mettais les pieds et où j’allais. Mais visiblement la personne que j’avais percuté ne semblait pas offusqué, il balbutia des excuses tandis que je remettais rapidement de l’ordre dans mes cheveux qui en avait profiter pour barrer mon visage.
« Non ne vous en faites pas, je n’ai rien. Plus de peur que de mal. Je suis désolée également, je ne regardais pas non plus où j’allais. »

Deux beaux imbéciles que nous étions. Mes iris vertes se posent sur l’homme que je venais de percuter. Même si les années, l’on vieillit je me souvins de lui. Un Gryffondor, préfet en chef lors de ma sixième année à Poudlard : John Dumbledore. Je ne l’avais pas spécialement côtoyé dans ma scolarité et ayant été une Serdaigle sage à préférer la bibliothèque qu’enfreindre le règlement, je n’avais pas eu à me confronter aux préfets en chef durant ma scolarité.
« Oh ne vous inquiétez pas, je n’étais pas celle qu’un préfet en chef reprenait sur le règlement de l’école. Themis Greengrass, Serdaigle une année en dessous de vous. » lui répondis-je, un léger sourire nostalgique sur les lèvres.

Est-ce qu’il se souvenait de moi ? Je n’en savais rien, peut-être peut-être pas. Il avait probablement entendu les rumeurs lors de ma septième année ou pas. Peut-être qu’il s’en fichait tout simplement et cela me convenait totalement. Ne pas sentir un regard accusateur sur ma personne avec des gens qui ignorait qui j’étais me faisait du bien. John Dumbledore n’était pas un homme à côtoyer les mêmes sphères que ma famille, j’étais probablement insignifiante à ses yeux, pour mon plus grand bien.


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Et voilà que le destin se charge de me rappeler que je suis un imbécile, et en plus du reste, un imbécile qui se montre totalement incapable de contrôler là où il se rend. Je me maudis intérieurement, étouffe un juron et frémit de la moustache comme pour m’étirer un rien le visage, que je masse du bout des doigts. Le choc n’était pas de nature à blesser mais il était clair que quand même, il avait été plutôt violent. Mes os étaient un peu douloureux, et ça n’allait sans doute pas améliorer ma trogne. La jeune femme que j’ai tamponnée semble en tout cas ne pas m’en tenir rigueur. Jeune… Elle devait l’être un poil plus que moi. Difficile à dire. Ses cheveux étaient désordonnés, sans doute à cause de la bousculade… Longs, foncés. Les nuances échappées, avec la pénombre de la nuit tombée. J’esquisse un sourire crispé, sans joie, mais qui s’efforçait d’aplanir la situation en mode excuses.


| Nous voilà tous deux désolés ; ça nous apprendra, j’imagine? Encore que j’aurais sans doute pu plus mal tomber. |


J’allais me détourner, avant de me figer, me rendant compte que mes paroles pouvaient largement être mal interprétées. Je me reprenais, rapidement


| Enfin je veux dire, vous auriez pu être Robert, deux mètres dix pour cent trente kilos de barbaque, j’aurais eu l’impression de me prendre un bus. | Je me racle la gorge pour me redonner une contenance | Enfin euh, voilà, je suis déjà content de pas vous avoir fait de mal, je m’en voudrais beaucoup que ma bêtise soit cause de vos malheurs. |


Le contact avait été ténu, il avait été fugace, mais il n’en restait pas moins qu’il avait été bien réel, et dans cette très courte fenêtre de tir, j’avais été capable de ressentir ses émotions. Trouble certain. La douleur n’était pas lancinante, mais il y avait du ressentiment en elle, une forme de nostalgie, peut être aussi de déception. Quelque chose ne lui allait pas. Ne s’arrangeait pas. Dans la large palette de sentiments humains que j’avais été capable de percevoir dans mon existence, les siens révélaient des sentiers bien connus, dont on pouvait apercevoir les reflets ici et là dans beaucoup de gens que je croisais.


J’ai l’impression de la reconnaître. Non pour ses sentiments, mais pour son visage. Il s’agit d’une très belle femme, qui a un sourire charmant même lorsqu’il est rempli de nostalgie. Elle me dit vraiment quelque chose, et quand elle évoque le préfet-en-chef, je me rappelle d’elle. Une jeune femme, discrète, très belle déjà, qui avait tout le temps l’air plongé dans les bouquins. Pas le genre à se faire remarquer pour son comportement, comme elle le disait elle-même. Themis Greengrass. Oh-oh. Grande famille que voilà. Serdaigle. Plus jeune, donc. J’avais eu beaucoup de jeunes sous ma responsabilité, lorsque j’étais préfet.



| Ah oui, Themis ! Je me rappelle de vous, oui. Effectivement, vous n’étiez pas parmi les élèves les plus emmerdants de l’école, c’est certain. Et alors, qu’est-ce que vous devenez? Vous travaillez sur le Chemin? |


J’essayais de me montrer affable, pas tant pour moi que pour elle. J’avais senti ses émotions. C’était plus fort que moi, de lui changer les idées.
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L’homme que j’avais percuté se confondit en excuse, maladroitement, se rattrapant. Je n’eus pas le temps de tout imprimé dans ma mémoire, encore un peu sonné de notre percussion. Il ne voulait pas à mal dans sa maladresse, et je ne pouvais guère lui en vouloir. Je n’étais de toute manière pas quelqu’un qui laissait la rancune s’installer dans son cœur. Je pardonnais aisément, trop facilement. Je n’arrivais pas à éprouver ce sentiment, préférant me blâmer pour les choses où la rancune aurait pu s’insinuer, je trouvais cela plus facile même si cela me torturait de l’intérieur. J’avais toujours été ainsi, ce n’était à l’aube de ma trente quatrième année que j’allais commencé à changer ma nature profonde. Je n’en voulais pas à Azraël alors que tout le monde me hurlait de lui en vouloir. Alors ce pauvre homme, que j’avais percuté car perdue dans mes pensées, je ne pouvais pas lui en vouloir de m’avoir percuté car nous étions tous deux coupables et il s’excusait, certes maladroitement, mais l’intention était présente et c’était la seule chose qui m’importait réellement.
« Il est sûr que je serais plus attentive à la direction que je prends les prochains jours. »

Après lui avoir rafraîchit la mémoire, il sembla se souvenir de moi. Un léger sourire gêné s’installa sur mon visage. Il me demanda de mes nouvelles, de ce que je devenais après Poudlard. Je n’avais pas vraiment l’habitude de ce genre d’attention ou de ce genre de question. Et ma réponse le surprendrait peut-être… Beaucoup de femme dans ma position serait mariés, avec un ou plusieurs enfants et avec un beau poste au ministère. Et moi… j’étais seule, vivant ma vie de solitaire déchue par notre société, par ce monde dans lequel ma famille vivait et j’avais échoué dans une boutique de livre. Mais je n’avais pas honte de mon métier, il me correspondait. J’aurais probablement été malheureuse au ministère à gratter du papier à longueur de journée, car je n’étais pas faite pour l’action. Mon corps était trop frêle, je n’avais nulle bravoure dans mon cœur. Je préférais mon statut de rat de bibliothèque, faisant honneur à ma maison.
« Oui, je travaille chez Fleury et Bott depuis plusieurs années. Ma passion pour les livres et la lecture ne se tarit pas depuis l’école. Et c’est probablement très bien comme ça. »

Au moins eux ne jugeait pas, ils étaient silencieux. Et c’était eux qui avait des secrets à révéler. Je n’avais pas besoin de dire les miens. C’était plus facile. Et les clients cherchaient juste des conseils sur ces objets fait de papier. On ne me demandait pas qui j’étais, je n’avais pas de compte à rendre et c’était la raison pour laquelle mon métier me passionnait temps.
« Et vous ? Vous n’êtes quand même pas devenu vendeur dans une boutique du chemin ? »

Comme je n’aimais pas spécialement que la discussion se centre autour de ma personne, je cherchais à la détourner, parler autre chose que de moi. Où les choses pouvaient glisser vers des sujets plus sensibles que je n’aimais pas aborder. Alors je lui retournais sa question. Qu’est-ce que John Dumbledore avait bien pu devenir ? Ancien préfet en chef, j’étais presque prête à parier qu’il travaillait au ministère et pourquoi pas au département de la justice magique, bien que je n’en mettrais pas ma main à couper.

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J’étais un peu paumé. J’avais l’impression parfois, d’être un espèce de spectateur de ma propre existence. De me regarder de l’extérieur, sans vraiment me reconnaître. Rentrer dans quelqu’un. Ca ne m’arrivait jamais d’habitude, et ce n’était clairement pas le genre d’expérience que l’on souhaitait renouveler. Bon après, la jeune femme ne semblait pas m’en vouloir spécifiquement… Et c’était plutôt une bonne chose. Autant quand on ne m’emmerdait pas, j’étais plutôt pâte douce, parce qu’avec papa et maman Dumbledore il ne fallait pas transiger avec une politesse et une courtoisie de chaque instant, autant quand j’avais les nerfs je pouvais envoyer péter n’importe qui comme le dernier des rustres, sans la moindre hésitation, ni la plus petite retenue. C’était sans doute cela mon genre, au plus grand dam de beaucoup. Quoiqu’il en soit, c’était clair que la brunette ne me tenait pas rigueur de cette bousculade bien involontaire, qui s’était avérée franche et virile tant on s’était percuté avec tout l’élan de personnes occupées qui ne faisaient pas attention à là où elles se rendaient.


| Faites plutôt attention sans vous borner aux prochains jours ; je ne dis pas ça par rapport à votre propre maladresse, mais plutôt à celle des autres. Il y a assez de gens qui se blessent et blessent les autres, essayons vous et moi de ne pas faire partie du lot. |


La jeune femme me sourit. Thémis, donc. Je me rappelais d’elle. Vaguement. J’avais une bonne mémoire des noms, des visages… Ca allait avec le boulot. Mais Poudlard était tellement loin derrière moi que je ne savais plus très bien aujourd’hui. J’avais croisé tant de gens là-bas, à une époque si compliquée de mon existence… J’avais fait mes premières expériences au château. Mes premières expériences magiques, amicales, amoureuses. Presque toutes s’étaient soldées par des désastres, quand on parlait des deux derniers choix. Le premier m’avait tiré de là, avec l’espoir d’une vie meilleure, d’un pouvoir maîtrisé. J’avais mis le temps, pour réussir à ces résultats…


Je pensais me rappeler de la jeune Greengrass, mais c’était difficile pour moi de savoir s’il s’agissait bien d’elle, ou de souvenirs d’autres jeunes femmes de cette époque, d’autres serdaigle par exemple. Je ris doucement, moustache fendue d’un amusement assez ironique, quand Greengrass me dit ce qu’elle fait de sa vie aujourd’hui.



| Et c’est là qu’on voit que je n’ai pas moi-même pris assez de temps pour lire, ces dernières années. Ou en tout cas, pas pour lire des ouvrages de magie, ou d’autres types… Sinon, je vous aurais déjà revue, Thémis. |


Mais non, à la place, j’avais passé mon temps à lire des rapports, des comptes-rendus d’audition ou des notes de service d’autres départements qui évoquaient avec leur regard d’expert la surveillance de telle ou telle personne, ou leurs conclusions sur telle ou telle preuve. Surpris par la question, je ris pour de bon quand elle me demande si j’étais devenu vendeur moi aussi.


| Non, du tout, je n’aurais jamais su vendre quoi que ce soit à qui que ce soit, je pense bien. Non, je suis auror. Depuis ma sortie de Poudlard. Des hauts et des bas… J’imagine que c’est comme ça pour tout le monde. |


Elle ne semblait pas connaître Krystel… Ni Lyra. Allez savoir, avec tout ce que les gens savaient sans forcément tout relier aux bonnes personnes, aux liens des gens que l’on connaissait.


| Je vous retiens alors que vous avez peut être des choses à faire ? |
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La maladresse était une chose commune chez les gens et couplé à l’inattention cela faisait souvent un mélange explosif et dangereux. Themis n’était pas sujette à ces deux défauts en règle générale. L’inattention la touchait plus souvent que la maladresse, surtout quand elle avait l’esprit préoccuper sur un sujet ou un autre. Le monde dans lequel ils vivaient, était des plus stressants, forçant les gens à faire les choses vites sans faire attention à ce qui les entourait et c’était bien souvent là que les accidents arrivaient. Et que ce soit chez les sorciers que chez les moldus et leur drôle d’engin. La société était vorace mettant les populations sous constante pression, peut-être que c’était aussi la raison pour laquelle la Greengrass avait choisi un métier plus tranquille ? Elle n’avait ainsi qu’à gérer ses soucis familiaux.
« Je prends note » répondit-t-elle d’un léger sourire amusée.

L’homme n’était pas familier de la boutique et il reconnaissait lui-même de ne pas lire des livres de magie. Si la boutique de Fleury & Bott était connu pour ses manuels scolaires et manuels de magie avancé, ils ne vendaient pas que cela, les fictions et autres romans étaient de plus en plus attractif notamment chez les jeunes en quête d’évasion. Les adultes en étaient moins friands, plus sérieux et moins lecteur en dehors des quelques grands passionnés. Mais ces derniers n’étaient pas très nombreux.
« Beaucoup de monde est dans ce cas rassurez-vous, je ne croise pas souvent d’anciens camarades. Beaucoup ont un travail prenant et il facilement compréhensible que le soir un livre ne soit pas le premier réflexe pour se détendre ou se cultiver. »

Et elle put en avoir la confirmation. Auror. Un métier prenant avec souvent des nuits blanches. Il devait être un acharné du travail lui aussi. Un homme de terrain, d’action cherchant à résoudre les mystères de dossier plus tordus les uns que les autres. Du moins, c’était ainsi qu’elle imaginait le métier du peu qu’elle en avait vu à travers Azraël.
« Un métier dès plus honorable qui ne doit pas être facile tous les jours effectivement. Bien moins tranquille que d’être vendeur sur le chemin de traverse de ce que j’ai pu en voir à travers quelques connaissances travaillant dans ce domaine. »

Les seuls délits délit contre lesquels elles se battaient étaient ceux abimant les livres, cornant des pages. Ce n’était même pas elle qui luttait contre ceux qui pouvait parfois s’amuser à voler, c’était généralement son employeur qui s’en occupait. Il dissuadait généralement bien mieux que le petit bout de femme qu’elle était. Et cela lui convenait, elle n’avait jamais eu de grande disposition à la magie, elle n’était pas une grande sorcière très puissante. Elle savait lancer tous les sorts nécessaires à son métier et à sa vie, rien de plus et cela lui convenait très bien.
« Oh non, j’ai fini ma journée, je prenais simplement le chemin de la maison pour probablement passer les prochaines heures à lire pour passer le temps. Rien de très passionnant. »

Ses soirées se ressemblaient beaucoup et elle ne s’en plaignait pas. C’était toujours mieux que d’être trainer dans une de ses soirées où les sangs purs se réunissaient et se pavanaient les un devant les autres.
« Mais vous vous avez probablement une enquête sur le feu ? »


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Ce pouvoir était une malédiction trop souvent ressentie. Un contact bref suffisait pour avoir un aperçu. Un contact prolongé et mes sentiments se confondaient dans ceux de la personne touchée. Avec un occlumens comme Krystel, c’était calme, apaisant, c’était un moment de paix et de stabilité. Mais avec les autres… Plus les gens ont des problèmes avec leurs émotions, plus ils les ressentent vivement, et plus je me retrouvais à être piégé dans la confusion de nos sentiments mutuels, dans une torture quasi-systématique de ce que les gens ressentaient. C’était peut être pour cela que je n’avais jamais été super tactile. En dehors de ma compagne, bien sûr, mais jamais trop de câlins avec les parents, ou avec les frères. Quand j’étais au quidditch en revanche, c’était un vrai shoot d’adrénaline, car on partageait ensemble chaque succès, chaque victoire. Sans avoir gagné tous les championnats, loin de là, ça restait une super période de ma vie. Greengrass semble un peu amusée de mes bêtises, ce qui n’est pas plus mal. Si je pouvais la faire sourire un peu ça contribuerait peut être à soulager un peu le poids de ses soucis, allez savoir.


J’accuse un sourire coupable, quand la jeune femme me dit qu’il n’y a pas grand monde pour aller acheter des livres. En vérité, j’en avais des tonnes à la maison. Je ne savais pas si je devais vraiment me justifier ou donner des informations sur moi, sur ma vie, mais bon nous avions une conversation qui déjà me changeait les idées à moi. C’était déjà pas si mal. Si j’étais honnête, je pouvais au moins accorder le fait que je n’avais peut être pas du tout assez cherché à me cultiver, justement.



| Et c’est un bien grand mal compte tenu du fait que dans beaucoup de métiers on gagnerait tous à être meilleurs en continu ; il n’y a pas assez d’une vie pour être au top des connaissances, sans le moindre doute. Et mon métier n’est pas épargné… Mais je crains de m’être trop porté sur la magie légale ou sur les maléfices, ce genre de joyeusetés, pour me consacrer à autre chose. Je penserais à vous et votre boutique si j’arrête un peu de fourrer mon nez dans toujours les mêmes dossiers. |


La Greengrass semble comprendre et un peu compatir rapport à mon métier. Je n’en demande pas tant. J’ai été assez bête pour le choisir tout seul, avec ses hauts et surtout ses bas, et me voilà aujourd’hui après avoir perdu beaucoup, vivre une existence d’ermite seul dans le cottage en pleine campagne, celui où j’aurais cru fonder une famille et me projeter vers un avenir aussi radieux que teinté de gloire… J’avais déchanté au fil des années. Je secoue doucement la tête, avec un fantôme de sourire, quand on en arrive à se « comparer » d’une certaine façon.


| J’ai choisi ce métier, je n’ai donc pas à m’en plaindre. Et personnellement, je n’aimerais pas être à votre place. Pour bien vendre, il faut aimer sa marchandise certes, mais aussi aimer les gens. Sinon ça ne peut pas fonctionner. Mais vous dites avoir des connaissances chez les aurors? |


Forcément des gens que je connaissais, nous n’étions pas une masse uniforme et anonyme, loin de là. J’étais curieux du coup, alors que je connaissais finalement assez peu la vie personnelle de l’essentiel de nos collègues. Quelques familles, pour les plus anciens… Mais pas pour tous. Je me présentais aux cérémonies et aux dîners organisés par le Ministère, mais sans jamais creuser tout à fait. Finalement dans ce genre de circonstances, l’entre-soi est encore une sacrée norme. Je me demande ensuite si elle me fait simplement comprendre que sa soirée l’attend, si ce n’est pas une forme de prise de congé. Mince sourire, qui ne monte pas jusqu’à mes yeux. Pourquoi faisais-je ainsi perdre du temps à une fille à peine connue, à une période qui me semblait parfois si lointaine qu’il aurait pu être permis de douter qu’elle avait même jamais existé?


| Non, enfin si… Disons que c’est simplement un vieux sujet qui traîne. On en a tous comme ça. Des cadavres dans le placard, comme on dit dans le métier. Je ne voulais pas vous déranger, quoiqu’il en soit. Je suis encore désolé de vous avoir rentré dedans, Mrs Greengrass. Au plaisir, peut être? |


Un peu de gêne, mais j’étais assez je m’en foutiste pour ne pas me laisser torturer ; je ne voulais pas m’imposer, et cette rencontre n’était déjà due qu’au hasard...
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Themis n’était pas armée contre beaucoup de chose dans la vie, elle n’avait que sa douceur et sa bienveillance pour lutter contre les autres. Elle arrivait parfois à discerner des choses à reconnaître certains très de caractère grâce à son métier, cela lui permettait de mieux vendre et donc d’augmenter le chiffre d’affaire de sa boutique. Et son ancien camarade avait tout d’un passionné de son métier. Il ne devait pas passer beaucoup de temps à penser à autre chose que ses dossiers qui l’attendait au Ministère…s’il ne les emportait pas chez lui pour continuer à travailler tard dans la nuit. Après tout, elle-même ramener des livres chez elle pour les lire et mieux conseillé ses clients par la suite. Alors elle ne put qu’avoir un sourire amusé quand il lui annonça qu’il penserait à elle et à Fleury & Bott si jamais il relevait le nez.
« C’est bien aimable à vous, mais vous avez l’air passionné par votre métier, je doute que vous arriviez un jour à lever le pieds. »

Et c’était plus qu’honorable d’être ainsi, cela évitait la corruption et tout ce genre d’autre chose peu reluisante qui circulait au sein du gouvernement magique anglais. Les sangs-purs étaient prêt à tout et à beaucoup de chose pour garder leur pouvoir et leur influence. Alors les magouilles étaient nombreuses, même sans en être de l’intérieur elle le voyait à travers ses frères. Si Charles étaient intègres, elle n’était pas convaincue par Arthur. C’était ainsi depuis de nombreuses années. Elle doutait que cela pouvait changer malgré les futures élections à venir.

Aimer les gens était peut-être un peu exagérer. Elle n’était pas timide mais elle avait souffert du au regard de ses pairs dans son passé, qu’elle était juste plus que méfiante, elle s’était peu à peu construite une sorte de carapace pour se protéger des jugements de ceux qui ne jugeait que les actes sans savoir qui se cachait derrière le visage. La brune se tendit d’ailleurs légèrement quand John lui demanda qui elle connaissait chez les aurors. L’homme avec qui elle avait commis son écart de jeunesse, qui avait ouvert une guerre ouverte entre deux grandes familles de sang pur.
« Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis une amoureuse du genre humain, j’en suis plutôt méfiante mais la plupart de mes clients ne sont que des ados et les jeunes sont encore bien souvent innocent, c’est plus facile. » Elle fit une pause pour respirer profondément et détendre. « Des connaissances c’est peut-être un peu exagéré, j’ai connu une personne qui je crois est le nouveau chef de la sécurité magique. Mr Rosier ? »

Elle avait volontairement évité son prénom, ne pas laisser apercevoir un quelconque malaise mais il devait se lire au fond de ses iris verts. Elle enfouissait tous ses souvenirs douloureux au fond d’elle mais dès qu’on l’évoquait lui, beaucoup trop de chose remontait à la surface. Elle tentait toujours de gérer comme elle pouvait, ne rien laissait passer, ne rien laisser supposer, garder un visage de marbre pour ne pas lire ses expressions et ses émotions. Mais elle était mauvaise à ce jeu-là, et elle le savait.

L’homme avait probablement beaucoup de travail et Themis devait le retenir outre mesure. Il s’excusa encore une fois de leur rencontre douloureuse qui avait eu lieu quelques minutes plus tôt.
« Il n’y a aucun souci. Tout le plaisir sera pour moi, pensez simplement à lever le nez de vos dossiers. »



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Il était temps pour moi de prendre congé ; il était déjà très tard et j’avais encore pas mal de choses à faire, notamment finaliser cette histoire de commandes de nourriture pour les chevaux de Krystel. Si je ne voulais pas aller me coucher à pas d’heure, je n’avais pas franchement le choix, et je ne voulais pas non plus retenir trop longtemps Greengrass, elle devait avoir une vie à elle, quoiqu’elle en dise, en dehors de ces livres qu’elle semblait tant affectionner. Elle me fit la fleur d’une petite pique bien sentie mais tout à fait pertinente, quand elle me dit que j’aurais du mal à décrocher de mon travail. Pour le meilleur comme pour le pire, sans doute avait-elle plus que raison. Je lui offris un mince sourire amusé qui se confondait également en quelques excuses, compte tenu du fait qu’elle avait sans doute plus raison que moi.


| Vous êtes dans le vrai, sans doute. Mais j’imagine qu’il faut bien des gens comme nous pour ces boulots de passion plus que de raison. |


Elle pour le service client et la lecture en elle même, et moi pour le fait de sacrifier tant de temps pour les autres, ou pour cet idéal de justice que je n’avais jamais cessé de poursuivre. Ce n’était jamais que le contrecoup de ma nature, de mon don d’empathe. Au choix selon les périodes de ma vie, il m’avait béni ou m’avait maudit du souci des autres. Et de la conviction que personne d’autre que moi n’était plus légitime à faire ce métier ; à quoi bon être né empathe si ça ne servait pas à défendre les innocents et chercher à punir les coupables, d’une manière ou d’une autre. Themis Greengrass me précisa qu’elle connaissait Rosier. Mon visage se fendit d’un sourire plus large encore que le précédent, alors que bien évidemment il s’agissait d’une connaissance partagée.


| Oui je comprends très bien ce que vous voulez dire. D’autant que ça vous donne l’avantage de pouvoir communiquer au-delà des fournitures scolaires j’imagine, certains doivent avoir besoin de conseils pour des lectures plus approfondies. |


Je pensais bien évidemment aux jeunes qui avaient été comme elle-même visiblement, ou comme Krystel… Toujours à vouloir apprendre, au-delà encore de ce que les professeurs de Poudlard avaient pu tenter de nous enseigner.


| Je connais très bien Rosier. C’est mon ancien mentor, et mon ami. J’ai eu l’honneur de servir dans son équipe pendant plusieurs années, avant sa nomination à des responsabilités plus élevées. |


Voilà de quoi expliquer le sourire. Je finis par hoche oa tête à son invitation à lever le pied.


| Je vais essayer, Themis. Juste pour avoir le plaisir de pouvoir vous reparler. Bonne soirée. |
Themis Greengrass
I've a gentleheart
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Themis Greengrass


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John M. Dumbledore & Themis Greengrass


Themis acquiesça rapidement de la tête, confirmant que seuls les passionnés de leur métier ne pouvaient pas lever le pieds facilement. C’était impossible ou très difficile. La jeune fois le voyait bien avec elle, elle se plongeait dans les livres le soir alors qu’elle en côtoyait toute la journée. Elle prenait peu de congé, son employeur était obligé de lui imposer des semaines de pause afin d’être dans la légalité. Si la Greengrass aimait son métier, il lui permettait aussi d’échapper à la réalité de sa vie familiale qui lui pesait au quotidien. La libraire en jouait plus qu’outre mesure mais celui lui permettait de survivre mentalement, et de ne pas être que l’ombre d’elle-même.
« Effectivement, les Serdaigle souvent viennent chercher plus que les manuels scolaires. »

Les érudits disaient-ont. Mais ce n’était qu’une petite partie des caractéristiques qui caractérisait les membres de cette maison de Poudlard. Beaucoup était des intellectuels et de futur bureaucrate. Moins ambitieux que les serpents, certains n’en étaient pas moins arrogant. Mais elle ne pouvait nier que la plupart venait de la maison bleue et bronze.

Themis ouvrit légèrement la bouche surprise par le fait que son interlocuteur connaissait aussi bien Azraël. Mais visiblement il ne connaissait pas leur secret commun ? Ou alors il était trop poli pour l’aborder avec elle et elle l’en remerciait dans ce cas. Mais le cœur de la Greengrass avait bel et bien loupé un battement et elle se força à un petit sourire poli, signifiant un « oh je vois » silencieux. Elle ne répondit donc pas, pour ne pas s’avancer sur un terrain qui pouvait être glissant pour la jolie brune aux yeux verts.

Finalement John prit congé et Themis le salua en retour avant de prendre également congé pour rentrer chez elle et manger un morceau car son estomac commençait doucement à râler mais l’esprit un brin nostalgique suite à cette rencontre imprévu avec un ancien camarade.



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